L’Organisation Hotam  mis en avant un article important du rabbin Meir Hilbicz, qui clarifie la situation et explique pourquoi la persécution contre Eli Feldstein et contre le réserviste ayant informé le Premier ministre constitue une persécution culturelle progressiste si cruelle.

« Meurtre progressiste »
Par : Rabbin Meir Hilbicz

Mes frères et amis bien-aimés,

Tout d’abord, je vous dois des excuses pour ce titre terrible.
Moi-même, j’en suis horrifié, mais encore davantage par l’événement auquel je vais faire référence dans mes propos.

Depuis plus de deux semaines, nous sommes confrontés à une « affaire de fuite grave sans précédent au bureau du Premier ministre. »

Un réserviste a transmis un document au bureau du Premier ministre. Ce document, selon cet officier du renseignement, était important pour que le Premier ministre en prenne connaissance, car il révélait peut-être une injustice nationale en raison de son absence de transmission par les services de renseignement (qui, parfois, font également des erreurs).
L’un des porte-parole du bureau, nommé Eli Feldstein, a jugé bon de le publier dans des médias étrangers, permettant ainsi au public d’en prendre connaissance.

Il ne fait aucun doute qu’il s’agit là d’un comportement irrégulier et d’une violation flagrante des pouvoirs et des règles de travail des parties concernées. Bien sûr, cela doit faire l’objet d’une enquête et être traité conformément aux normes habituelles en matière d’infractions disciplinaires de ce type.

On ne peut pas mettre en danger la sécurité de l’information pour une quelconque impulsion idéologique, et il est certain qu’il est interdit d’en faire un usage politique personnel, quel qu’il soit !

De plus, je dois admettre que je ne connais pas les détails de cette affaire, et mes amis m’ont déjà appris que dans de telles affaires, l’essentiel reste caché et de nombreux détails nous échappent, nous qui dépendons des médias dont la fidélité et la vue d’ensemble sont grandement sujettes à caution.

Cependant, il existe ici un esprit particulier, une tendance médiatique, une orientation coercitive envers laquelle je dois m’exprimer et mettre en garde.

Nous devons poser la question suivante : qu’est-ce qui fait de cette affaire « l’une des affaires les plus graves de l’histoire du pays » ?

  • Qu’est-ce qui transforme ce réserviste (qui a transmis un document au bureau du Premier ministre, et non à l’ennemi, ni même aux médias) en un criminel aussi dangereux ?
  • Qu’est-ce qui transforme le porte-parole Feldstein (qui a choisi de diffuser l’affaire à sa manière) en un traître ?

Pourquoi doivent-ils être arrêtés et interrogés comme s’ils étaient des criminels mettant en danger la sécurité de tout le pays ?

Pourquoi les médias hypocrites, qui se nourrissent quotidiennement de fuites et en font ce qu’ils veulent, s’efforcent-ils tant de combattre cette fuite particulière et sont-ils obsédés par le jugement des responsables de cette affaire, au point de les condamner à une mort symbolique par pendaison et crucifixion sur la place publique ?

Et surtout : quel est le secret de cette application sélective de la loi, aussi flagrante ?

Il me semble que les réponses à toutes ces questions se trouvent dans le contenu du document divulgué.

Le document ose révéler ce que nous savions déjà tous depuis longtemps :

  • La persécution de Netanyahou est le carburant du Hamas.
  • La diffamation et la haine envers le gouvernement de droite sont leur oxygène.
  • Et le combat « kaplaniste » pour la libération des otages est le principal obstacle à leur libération ! Les manifestations déchaînées sur la « place des otages » à Tel-Aviv sont l’espoir le plus grand de nos pires ennemis.

Tout cela, nous le savions depuis toujours. Mais ce que le document met en lumière, c’est que cela provient des profondeurs mêmes du Hamas.

Mais cela, il est interdit de le dire !
De plus, sous le règne de la dictature brutale du système judiciaire et de ses protecteurs médiatiques, il est également interdit de le penser !

Rédiger un tel document, qui pourrait affaiblir, Dieu nous en préserve, la protestation kaplaniste mourante, constitue la plus grande atteinte à la sécurité de l’État et met réellement en danger la sécurité des otages. Quelle hypocrisie et quelle absurdité dans cette attitude mensongère et hypocrite !

Ce document, en plus de soutenir la lutte et la victoire du Premier ministre qui nous dirige avec une force extraordinaire dans cette bataille, constitue également une menace pour la culture progressiste au sein de notre société, sur laquelle le Hamas fonde ses espoirs et repose sa confiance.

Cette culture déteste toujours, profondément, le fort, et tend toujours à justifier le faible, même s’il est nuisible et malveillant.
Cette culture ne peut pas supporter la victoire !
La bravoure de nos combattants et leurs succès sur le champ de bataille la terrifient.
Sa plus grande crainte est que nous terminions le travail et que toute la méchanceté disparaisse comme la fumée, que nous osions et réussissions à frapper la tête du serpent dont nous avons déjà coupé les mains, grâce à la grâce de Dieu sur nous.

Peut-être, en effet, sera-t-il clair pour tous que la victoire militaire amènera aussi le retour de nos fils et de nos filles bien-aimés, les ramenant de leur captivité.
Peut-être que la « victoire » redeviendra une notion centrale dans nos vies !

Cette vérité, qui divise clairement entre le bien et le mal, entre la lumière et l’obscurité, et surtout entre Israël et les nations, terrifie les prêtres du progressisme sombre et menace de les engloutir vivants.

Ils ne peuvent plus supporter cette guerre binaire entre les forces du bien et celles du mal, ni envisager sa victoire.
La culture des récits, occupée depuis des années à contenir, écouter et justifier les voix de nos ennemis, se sent menacée par cette lutte existentielle authentique et par sa victoire. Elle ne souhaite que sa fin, afin de retourner à l’illusion de sa culture narrative messianique et au rêve de paix et de nouveau Moyen-Orient promis par ses créateurs.

Un véritable Nouveau Moyen-Orient

Un Moyen-Orient où le mal s’efface, où la lumière et la bonté reviennent éclairer le monde,
un Moyen-Orient où la nation d’Israël est fière et redressée, où sa justice brille comme une flamme ardente, et où le peuple israélien, descendant des nobles, maison du père d’une multitude de nations, reprend sa mission de guider l’humanité tout entière par la splendeur de ses valeurs et la pureté de ses aspirations — voilà, aux yeux de cette culture, le symbole des ténèbres et de l’obscurantisme.

La vision des prophètes, où la nation israélienne devient l’espérance de tous les peuples,
enseignant justice, vérité et connaissance divine à tous les habitants de la terre,
pour cette culture, représente la fin du monde, son ultime catastrophe.

C’est pourquoi elle combat comme une bête blessée contre ce document si petit et insignifiant, et pourquoi le mouvement progressiste, avec ses chevaliers de la loi et ses soi-disant chiens de garde de la démocratie, poursuit ces deux hommes qui ont ajouté un peu de lumière à ce ciel obscur qu’elle tente de nous imposer.

Le jugement populaire et l’arrestation de ces deux hommes pieux, fidèles au peuple d’Israël (même s’ils ont peut-être failli dans leur travail !), ne sont rien de moins qu’un meurtre progressiste.

Hélas, si seulement je pouvais appeler cela « le premier meurtre progressiste »,
et encore plus, je prierais pour pouvoir rêver qu’il soit le dernier.

Mais malheureusement, nous sommes plongés dans un combat culturel ardu et complexe.
Sa correction, et l’éradication de ses racines pécheresses, ne pourront se faire qu’à travers le plan divin, petit à petit.

En attendant, certains seront pris sous les briques, souffrant sous le poids de cette charge,
se trouvant tourmentés par ses épreuves. Mais il est certain que cette lutte connaîtra aussi des bonds et des avancées sur la voie de la rédemption, et son aboutissement sera entièrement corrigé, pour que tout soit ramené à notre Dieu.

Quatre cents sicles d’argent — les nuances de désir et de nostalgie pour notre terre sainte — continueront à alimenter notre renaissance nationale et culturelle.
Et à nouveau, comme pour Abraham notre patriarche, nos voisins diront :
« Vous êtes des princes de Dieu parmi nous. »

La justice divine israélienne brillera à nouveau, et, avec l’aide de Dieu, même ces frères qui se trouvent sous les briques, souffrant des complications de notre rédemption et des ombres des lumières de notre résurrection, seront ressuscités sous nos yeux.

Tous les rachetés de Dieu reviendront, et ils viendront à Sion dans la joie,
avec une joie éternelle sur leur tête ; allégresse et bonheur les accompagneront,
et douleur et soupir s’enfuiront.

Dans une prière au Dieu de notre vie, qu’il accélère les pas de notre rédemption, qu’il enseigne la sagesse aux égarés, et qu’à nouveau il illumine notre gloire à nos yeux,
et que le salut soit révélé aux confins de la terre.

Avec amour,
Un observateur de la rédemption divine sur son peuple et son héritage, avec vous,

M. Y. Hilbicz

Hotam – Une nation juive au cœur de l’agenda.