Alors pourquoi Tsahal a-t-il soudainement décidé d’une « trêve humanitaire » sur l’axe allant du passage de Kerem Shalom vers l’axe Saladin, qui permettrait la circulation continue des camions humanitaires pour les tueurs dans la bande de Gaza ?

Tranquillement, tranquillement, depuis longtemps , la requête adressée à la Haute Cour par les organisations du Nouveau Fonds, dirigées par Gisha, les Moked pour la protection des individus, Adallah et d’autres, trouble l’establishment sécuritaire et met de plus en plus d’obstacles à la manière de vaincre le Hamas.

Il s’avère que dans une note complémentaire à la pétition, les organisations d’extrême gauche affirmaient il y a à peine une semaine qu’en raison des combats à Rafah, la capacité d’acheminer des camions de ravitaillement était réduite. Lors de l’audience, le coordinateur des opérations gouvernementales dans les territoires a dû expliquer dans quelle mesure Tsahal faisait des efforts pour acheminer les fournitures qui parviennent au Hamas dans la bande de Gaza, et la Haute Cour a rendu une ordonnance conditionnelle .

Quelques jours ont passé et nous constatons des résultats sur le terrain d’une « pause humanitaire » pour plaire à la Haute Cour.

Le processus de rongement des vers dans le tronc de l’arbre appelé État d’Israël se poursuit comme si nous n’étions pas dans une guerre pour notre existence et n’avions pas vécu le terrible massacre de Sim’hat Torah, ce 7 octobre. Des organisations de gauche radicale, financées à grand renfort d’argent par les plus grands antisémites du monde, s’adressent à la Haute Cour, dont cette même Haute Cour exige des réponses de Tsahal et du gouvernement, Tsahal et le gouvernement travaillent dans leurs pantalons de peur que la Haute La Cour rendra des décisions et voudra améliorer encore davantage le service rendu aux terroristes à Gaza.

Nos soldats sont tués et le Hamas fait la fête de l’Aid. Nous n’avons rien appris du 7 octobre !

L’annonce unilatérale par Tsahal d’une « trêve humanitaire », *sans consulter le niveau politique*, est une continuation directe de l’incapacité du chef d’état-major à informer Netanyahu et Galant, lors de la nuit fatidique précédant l’attaque du Hamas, et de la décision indépendante de Halevi de ne pas le faire qui révélé à ses supérieurs qu’il y avait une possibilité de libérer les otages au cours de la première semaine de la guerre.

Une fois de plus, il s’avère que nous sommes dans un monde à l’envers, où les militaires dirigent le gouvernement, et non l’inverse. Et dans ce cas particulier, cette décision est prise en raison de « considérations internationales » qui relèvent entièrement de la responsabilité de l’échelon politique.
Cette réalité est inacceptable.