Les émeutes hebdomadaires de la bande de Gaza ne se termineront pas le 15 mai, jour que les Arabes appellent  «Nakba» ou «Catastrophe» en arabe (la renaissance d’Israël en tant qu’État), mais continuera pendant le Ramadan, selon le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, qui l’a déclaré mercredi lors d’une réunion de religieux avant le jeûne du mois de Ramadan qui commence le 16 mai, Haniyeh a déclaré que les manifestations ne se termineraient pas comme prévu initialement, car elles ont des «objectifs stratégiques», mais n’ont pas précisé lesquels.

Depuis le début des manifestations le 30 mars, au moins 36 des soi-disant «manifestants» ont été tués par les tirs des FDI et des centaines d’autres blessés.

Un rapport publié ce mois-ci par le Centre d’Information sur le Renseignement et le Terrorisme de Meir Amit a révélé qu’au moins 26 des personnes tuées étaient activement impliquées dans des groupes terroristes ; un nombre significatif étaient des membres de l’aile militaire Izz a-Din al-Qassam de l’organisation terroriste du Hamas au pouvoir à Gaza.

Les événements à la frontière de Gaza ont ramené la question palestinienne au centre de la scène et ont ravivé le souvenir du droit de retour, a déclaré Haniyeh. Il a affirmé que les manifestations auraient également pour effet de gâcher les célébrations israéliennes marquant le déplacement de l’ambassade américaine à Jérusalem le 14 mai, ainsi que les célébrations du jour de Jérusalem le 13 mai, marquant la victoire d’Israël lors de la guerre de Six jours en 1967.

Haniyeh a ajouté que les manifestations ne seraient plus limitées à la frontière de Gaza, mais devraient être étendues à travers la Judée et la Samarie.

Il affirme aussi que la tentative massive du Hamas de percer la frontière israélienne le 15 mai, sous le couvert d’une «marche de retour» pacifique, marquera le début d’une nouvelle Intifada (campagne de terreur).