Suite à la mort de jeunes noirs tués par la police, les émeutes dans le pays se sont multipliées, et ont fait des ravages, détruit des commerces, et occasionné de nombreux blessés tant au sein des forces de l’ordre que des manifestants.

Mais si on s’informe un peu plus sur le terrain, on pourrait penser que ce type de dérive de masse est fortement soutenu, si ce n’est organisé par les organisations palestiniennes.

Les pro-palestiniens ont créé un lien entre « leur lutte » et la libération des noirs. Les organisations palestiniennes de la société civile ont publié une déclaration de soutien pour ceux qui luttent contre l’injustice raciale à Baltimore.

« Nous adressons nos sincères condoléances à la famille de Freddie Gray, et à tous ceux assassinés, en garde à vue…Nous sommes solidaires avec ceux dont les maisons ont été saisies, et avec ceux qui vivent sous la surveillance constante de caméras de surveillance et sous la menace constante d’être arrêtés, harcelés et agressés par une force de police militarisée dans leurs propres rues. Votre lutte pour la justice, l’égalité et la liberté est notre lutte. »

Ce contingent de  militants de la solidarité « palestinienne » se compose d’étudiants affiliés pour la justice avec la Palestine (SJP) à l’American University et des étudiants contre « l’apartheid » israélien (SAIA) à l’Université George Mason.

Portant leurs kuffiyehs – foulards à carreaux palestiniens au milieu du chaos probable, le groupe se positionne en tant qu’observateurs juridiques …

Afin de justifier au mieux le terrorisme pratiqué contre les Israéliens, tant par le Fatah que le Hamas, les pro-palestiniens ont toujours ce besoin de se positionner en tant que victime appelant au complot : «Je vois des liens entre ses expériences en Afrique du Sud et ce qui se passe en Palestine. Je pensais qu’il était vraiment important de poursuivre l’héritage de la famille », a dit l’une des « militantes » sur le site The Electronic Intifada.

Ajoutant la similitude des pratiques de la police américaine et israélienne : « De la Palestine à Baltimore, il y a des parallèles avec la militarisation de la police et les tactiques qu’ils utilisent pour prendre en charge d’autres personnes. Ils occupent les quartiers des gens, là où ils vivent.», a déclaré Mokuena.

«Même si je suis allée à des manifestations en Palestine, j’ai vu plus de violence physique à Baltimore », a déclaré Tareq Radi, un organisateur palestino-américain, membre fondateur de la SAIA. Pourtant, ce qu’il a vu à Baltimore lui rappelait le contrôle israélien des foules en Palestine. «Je suis allé à la «journée de la colère» lors des protestations dans le Néguev [Naqab], et je voyais des gens plaqués au sol, la police saisissant les bras et les jambes et les jeter comme à Baltimore. »

Puis, c’est la journaliste Rania Khalek qui appelle au complot de l’intervention israélienne à Baltimore sur  Electronic Intifada :  » Les similitudes dans les tactiques employées par Baltimore et les forces de sécurité israéliennes ne sont pas une coïncidence. Sous le couvert de la formation de lutte contre le terrorisme, presque tous les services de police aux États-Unis ont voyagé en Israël pour des cours sur l’application de la profession, y compris la plupart des organismes actifs à Baltimore la semaine dernière.

En 2002, les policiers de Baltimore sont allés en Israël pour une formation organisée par l’Institut néoconservateur Juif pour les Affaires de sécurité nationale (JINSA), où ils ont étudié la tactique des forces israéliennes utilisées contre les Palestiniens, y compris « le contrôle des foules, et la coordination avec les médias », selon un communiqué de presse JINSA. »

« Les participants ont décidé de commencer le processus de partage et des « leçons apprises »en Israël avec leurs collègues chargés de l’application de la loi aux États-Unis ». La police de Baltimore est retournée en Israël pour parfaire leur formation lors d’un voyage en 2009 organisé par le Projet de l’American Jewish Committee Interchange.

Sur une session de formation en 2007 en Israël, la police du comté de Baltimore aurait « reçu une formation par des responsables israéliens … Sur la collecte et l’intelligence humaine électronique » qui peuvent « concerner les enquêtes sur le crime organisé et les gangs. » Le département de police du comté de Montgomery, qui a envoyé des dizaines de policiers pour aider à la répression de Baltimore, a participé à plusieurs sessions de formation en Israël, dont une en 2010 et une autre en 2012, à la fois organisée par Project Interchange ».

Il semble aujourd’hui que tous les malheurs du monde sont imputés au conflit israélo-palestinien…