Beaucoup d’Israéliens ont suivi le cas de Naama Issachar avec beaucoup d’émotion. Pour de nombreuses familles, c’était comme si Issachar était l’une des leurs. Cette instructrice de yoga de 26 ans de Rehovot qui est partie en voyage en Inde et avait quelques grammes de marijuana dans sa valise lorsqu’elle a été arrêtée lors d’une escale à l’aéroport de Moscou.
Là, ce qui aurait dû être un petit crime, est devenu une crise diplomatique avec la jeune Naama Issachar, condamné à sept ans et demi de prison.
Tout le monde en Israël devrait être heureux et soulagé qu’elle ait été libérée et remercier le Premier ministre Benjamin Netanyahu d’avoir fait en sorte que le président russe Vladimir Poutine lui accorde une libération conditionnelle anticipée.
Cependant, avec soulagement et bonheur, nous avons de nombreuses questions. Premièrement, pourquoi le Premier ministre est personnellement intervenu dans le cas d’Issachar. Jeudi soir, Channel 12 a révélé que plus de 600 Israéliens purgent actuellement des peines de prison dans le monde, certains aux États-Unis, en Russie et en Asie pour des crimes similaires à ceux de Naama Issachar.
En octobre, par exemple, le Jerusalem Post a rapporté que 67 Israéliens avaient été arrêtés et emprisonnés à l’étranger pour contrebande de Khat, ce qui n’est pas illégal en Israël mais dans la plupart des pays européens. Beaucoup de détenus étaient des jeunes ultra-orthodoxes et israéliens d’origine éthiopienne qui ne savaient pas dans quoi ils s’engageaient et dont les trafiquants avaient profité. Ils venaient d’environnements pauvres et étaient tentés par l’argent facile à transporter à l’étranger une valise avec une substance qu’ils savaient légale en Israël.
Pourquoi Netanyahu n’a-t-il pas travaillé publiquement en son nom pour garantir sa libération anticipée ? Qu’est-ce qui a rendu Naama Issachar si spéciale ?
La réponse du Cabinet du Premier ministre est que Naama Issachar était impliquée dans quelque chose de plus grand qu’elle. Israël et la Russie ont un certain nombre de problèmes qui doivent être résolus, notamment l’interdiction d’autoriser certains touristes russes en Israël. Netanyahu a compris que s’il n’intervenait pas personnellement, l’affaire pourrait éclater dans une crise majeure et avoir un impact sur des questions stratégiques telles que la liberté opérationnelle continue de l’armée de l’air sur la Syrie.
Bien que cela puisse être vrai, le public ne sait toujours pas quel prix Israël a payé pour la libération de Naama Issachar. Comme l’a écrit Herb Keinon dans le Post de vendredi, «Poutine n’est pas aussi chaleureux et accueillant qu’il en a l’air. Il ne fait pas de cadeaux à d’autres États et n’est pas connu pour avoir fait des gestes humanitaires. Poutine est motivé par ce qu’il perçoit comme les intérêts de la Russie. »
Les détails restent un mystère. Il est question de donner à la Russie la souveraineté sur les biens ecclésiastiques de Jérusalem et d’assouplir les restrictions imposées aux touristes russes, mais il y avait peut-être autre chose dans l’accord. Nous ne savons toujours pas.
Maintenant que Naama Issachar est rentrée chez elle, les médias doivent également se regarder et voir s’ils ont peut-être un peu dépassé la manière dont ils ont couvert leur affaire. L’histoire de son arrestation était difficile à comprendre, mais pourquoi la liste de plus de 600 Israéliens dans les prisons étrangères n’a été publiée que jeudi soir une fois de retour chez elle ?
Ces questions n’étaient-elles pas celles qui devaient être posées auparavant dans le processus pour comprendre ce qui se passait exactement et dans quoi Israël s’engageait ?
Cela ne signifie pas qu’Israël n’aurait pas dû travailler pour obtenir la libération d’Issachar de prison ?
Mais il en existe déjà. Avera Mengistu, un Israélien d’origine éthiopien est captive du Hamas dans la bande de Gaza depuis septembre 2014. Cela fait plus de cinq ans. Il est difficile de supprimer le sentiment que la couleur de sa peau ou son état mental ne font pas partie des raisons pour lesquelles une campagne similaire à celle de la libération de Naama n’a pas été menée par le grand public ou les médias.
Comme tout pays, Israël a la responsabilité d’assurer la sécurité de ses citoyens, mais cela inclut tous ses citoyens. Pas seulement ceux que les médias décident de mettre en avant.
Mais il faut ensuite séparer chaque cas, car en effet, Poutine n’est pas le Hamas comme le Hamas n’est pas Poutine. Une guerre accompagnée d’une operation des forces spéciales israéliennes pourrait aider au retour des otages à Gaza mais à quel prix ?
La dernière guerre a fait 70 morts coté israélien, Poutine n’aurait pas imposé aussi une guerre comme celle ci, même si les relations entre Israel et la Russie n’ont pas été toujours bonnes, le Hamas reste une organisation terroriste et on ne peut négocier avec des terroristes aujourd’hui ?
Concernant les autres prisonniers israéliens, beaucoup ne sont pas innocents, et Israel ne peut demander la libération de criminel, ou de personnes dont la trafic de drogue ne se limites pas à 9.5 grammes …mais bien plus.
Nos autres sites sur Alyaexpress-News
- Infos Israel News - Toute l'info en direct d'Israel
- RAK BE ISRAEL - Les infos liées à toutes les bonnes nouvelles en Israel
- CQVC - Recherche et analyses contre les fakes news !
- Alyaexpress-News - Les infos de tous nos sites réunis :
- Ougasheli - La pâtisserie et la cuisine juive
- Israel Chrono : Vente produits de la mer morte, produits judaïques, cadeaux Bar et Bat Mitsva .....et plein de nouveaux produits chaque jour à des prix imbattables !
