Révélations sur la Syrie : Quand les « partenaires de paix » se transforment en assassins au-delà de notre frontière

En quelques jours à peine, nous sommes passés du rêve sucré de normalisation avec la Syrie à la réalité brutale d’un champ de bataille sanglant à notre porte. Il semble qu’entre les salons feutrés des palais luxueux de Riyad et les bureaux aseptisés de Washington, la notion de « paix » se concocte avec des cocktails et des sourires. Mais sur le terrain, à quelques kilomètres seulement de nos frontières, la musique est tout autre. Là-bas, la symphonie est faite de tirs, de hurlements et de sang.

Alors que certains se berçaient d’illusions sur un rapprochement historique avec Damas, les récents combats à Soueïda ont révélé ce que tout stratège réaliste sait depuis longtemps : on ne fait pas la paix avec des assassins. Les affrontements entre les Druzes et les forces bédouines soutenues officieusement par des milices du régime syrien ont causé la mort de centaines de personnes. Le bilan s’alourdit chaque jour, et les témoignages sur les atrocités commises pullulent sur les réseaux sociaux et les chaînes d’information arabes.

Au même moment, Israël, dans une manœuvre tactique, aurait permis aux forces du régime syrien de réintégrer certaines zones de la région pour tenter de contenir l’anarchie qui s’y installe. Il faut dire que la rébellion druze, tout comme l’insatiable appétit des bandes armées bédouines, représente une menace directe pour la stabilité relative du plateau du Golan et des frontières israéliennes. C’est ici que la diplomatie de salon rencontre les kalachnikovs de la réalité : on ne négocie pas avec des barbares, on s’en protège.

Le problème, c’est que cette réalité brutale échappe encore à certains observateurs internationaux. À Washington, où la politique étrangère est toujours aussi imprégnée d’idéaux périmés, on évoque encore la possibilité de faire pression sur le nouveau régime syrien post-Assad (car oui, Assad n’est plus qu’un pantin démembré par la guerre). Mais la Syrie d’aujourd’hui n’a plus rien d’un État fonctionnel : c’est un échiquier anarchique où chaque faction joue pour sa survie, sans foi ni loi.

Riyad, pour sa part, jongle entre son désir de leadership régional et ses accords sous la table avec des acteurs syriens prêts à vendre leur loyauté au plus offrant. L’Arabie Saoudite rêve d’une Syrie stabilisée pour contrer l’influence iranienne, mais ses rêves sont aussi fragiles que le verre des lanternes de ses palais.

Du côté israélien, la lucidité stratégique impose une vérité glaciale : il faut renforcer la sécurité du nord et se préparer à toutes les éventualités. L’armée israélienne, Tsahal, a déjà multiplié les exercices et les préparatifs face au risque d’une déstabilisation régionale qui pourrait ouvrir la porte à des incursions terroristes ou à l’implantation de nouvelles milices chiites à la solde de l’Iran.

Le Golan n’est pas une ligne imaginaire sur une carte : c’est un rempart vital pour Israël. Et tant que le chaos règnera en Syrie, chaque murmure de normalisation n’est qu’une farce diplomatique destinée à divertir les naïfs.

Pour les Druzes d’Israël, la situation est d’autant plus complexe. Leurs cousins de l’autre côté de la frontière appellent au secours, certains demandant une intervention israélienne pour protéger leur communauté des exactions. Mais intervenir directement en Syrie reste une ligne rouge délicate à ne pas franchir, sauf en cas de menace directe.

Enfin, pendant que les grandes puissances jouent aux apprentis sorciers au Proche-Orient, les Israéliens savent que leur survie ne dépend pas des bonnes intentions de l’Occident ni des promesses creuses de Riyad. Elle repose uniquement sur leur capacité à défendre chaque centimètre carré de leur territoire.

Sur Infos-Israel.News, nous suivons de près chaque évolution de la situation au nord : https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/ et https://infos-israel.news/category/israel/.

En complément d’informations régionales, nos lecteurs peuvent consulter également nos partenaires :

Pour en savoir plus sur le plateau du Golan : https://fr.wikipedia.org/wiki/Plateau_du_Golan

Et sur les Druzes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Druzes

Car pendant que les « grands » discutent, nous, Israéliens, restons éveillés, lucides et prêts.

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