Je ne suis pas juif, mes racines sont de bonnes racines bien franchouillardes puisqu’elles se situent dans le Poitou, dans la « Vendée militaire » plus exactement. J’avoue cependant avoir une réelle admiration pour ce petit pays entouré de millions et de millions d’hommes et de femmes qui ont juré sa mort.
Donald Trump a tout à fait raison de reconnaître les colonies qui s’y sont progressivement implantées. L’histoire atteste le bien-fondé du droit des Israéliens à disposer de cette terre. Les Juifs y étaient depuis des siècles et des siècles lorsque la meute islamique de Mahomet, seul prophète sanguinaire, y déferla. Après la destruction du Second Temple suite à la victoire de Titus en 70, malgré la résistance farouche des Juifs, il fut interdit à ceux-ci de séjourner à Jérusalem et de surcroît de pratiquer leur religion. Notons que le mot Palestine est une création des Romains destinée à punir les Juifs et à leur faire oublier jusqu’au nom de leur propre pays. Commence vraiment alors la Diaspora.
Mais revenons à aujourd’hui. Le 29 novembre 1947, l’ONU prévoit un plan de partage de la Palestine. On a vraiment l’impression que tout cela a été réglé à la va-vite. Car rien n’a été organisé pour trouver une harmonie entre Israéliens et Palestiens. L’indépendance d’Israël est proclamée le 14 mai 1948. Tout autour de ce nouveau petit pays, pas plus grand que deux départements français, les musulmans -et ils ne s’en cachent pas- aspirent, avec cette haine quasi-pathologique qui leur est propre, à le détruire totalement. Enhardis par la Ligue Arabe, ils lui déclarent la guerre en 1948. Israël en sortira vainqueur. Mais la haine contre Israël n’a pas pour autant disparu ; elle demeure plus forte que jamais, animée de la Syrie au Maroc par le leader « charismatique » égyptien Nasser. Les musulmans braillent qu’ils vont très bientôt rayer Israël de la carte.
Et c’est ainsi qu’arrive la guerre des Six Jours en 1967. C’est une attaque préventive contre Israël qui sait parfaitement que demain, tous les Etats arabes vont se liguer contre lui. La victoire juive est totale. C’est la débâcle des Arabes sur tous les fronts. Israël a conquis tout le Sinaï, la bande de Gaza, le plateau du Golan, Jérusalem-Est retrouvant ainsi le mur des Lamentations… et la Cisjordanie. En 6 jours, elle a triplé son territoire qui, il faut bien l’avouer, était plutôt insignifiant : l’Onu n’avait pas été très généreuse ! Mais c’est là où il faut vraiment s’interroger.
Il n’y a pas en ce monde une frontière qui ne soit le résultat d’une guerre. Une frontière, c’est la délimitation d’une terre qu’un envahisseur, vainqueur a dessiné et imposé ensuite. C’est le triomphe de la force militaire ou même quelquefois de la force tout court. Souvenons-nous des premières conquêtes d’Hitler ! Le droit international est presque une supercherie qui entérine la réalité du plus fort. Je suis néophyte en la matière, mais je me pose, comme tout néophyte la question suivante : pourquoi, Israël, malgré le plateau du Golan, a t-il restitué ses conquêtes territoriales après la résolution 242 du 22 novembre 1967 de l’ONU ? Franchement, je ne comprends pas. Que peut donc signifier ce recroquevillement ? Fût-ce donc de la part d’Israël une volonté honnête et sincère de se conformer aux ordres de l’ONU ayant ainsi pour le « machin » une sorte de reconnaissance pour l’avoir créé ? C’est là un mystère qui m’échappe : le fait, après avoir vaincu si brillamment, de reculer interpelle car, les années qui suivront, montreront cette erreur qui se traduira par de lourdes pertes juives. Bon sang ! Israël n’avait pourtant pas créé un empire que je sache ! Il ne faisait tout simplement que retrouver ses terres ancestrales et encore, pas toutes car au moment de sa splendeur, elles englobaient toute la Jordanie et une partie de la Syrie actuelle.
En tous cas, la légitimité d’Israël sur la Cisjordanie est plus que jamais fondée d’autant plus que ce bout de territoire a été ajouté à la Jordanie qui parait-il n’avait rien demandé. Malgré le geste de l’Egyptien Anouar al-Sadate, la haine des musulmans n’a jamais disparu ; elle s’est même amplifiée. De tout façon, la terreur est l’essence même de l’islam comme en témoigne un illustre inconnu Youssef al-Qaradâwî, président de l’union international des savants (savants, vraiment ?) musulmans qui déclarait en janvier 2009 : « Tout au long de l’histoire, Allah a imposé aux (juifs) des personnes qui les puniraient de leur corruption. Le dernier châtiment a été administré par Hitler. Avec tout ce qu’il leur a fait -et bien qu’ils (les juifs) aient exagéré les faits -, il a réussi à les remettre à leur place. C’était un châtiment divin. Si Allah veut, la prochaine fois, ce sera par la main des croyants ».
Et après de telles élucubrations dignes de la Shoah, il en est, comme la même ONU, et la belle Europe si exemplaire, qui voudraient qu’Israël éprouve quelque complexe au sujet de ses colonies en Cisjordanie !!! On croit rêver. Ne cède plus jamais Israël. Tu as cédé en 1967 et cela ne t’a apporté que des ennuis. Pense aux deux intifadas. Toi aussi, tu as le droit à la vie !
Par Philippe ARNON*
*Philippe ARNON est l’auteur de « L’islam, une stratégie militaire sous-couvert de religion », « L’Allemagne, chef du califat d’Europe d’ici peu » et de « L’Urgence démocratique ».