Un rapport indépendant de médecins et chercheurs israéliens alerte sur des tendances inquiétantes en matière de morbidité et de mortalité depuis le début de la campagne de vaccination contre le COVID-19 en Israël. Le rapport fait état d’une hausse significative de diverses affections graves, notamment embolie pulmonaire, AVC, SLA, décès infantiles et baisse de la fertilité. Il appelle le ministère de la Santé à enquêter en profondeur, bien que d’autres études continuent de soutenir la sécurité des vaccins.

Des chiffres préoccupants

Quatre ans après le début de la campagne vaccinale, un rapport publié en avril 2025 par le groupe IsraeLab (dirigé par Guy Shachori et le Dr Yoav Yehezkel) s’appuie sur des données obtenues auprès des caisses d’assurance maladie via la loi sur la liberté d’information.

Le rapport révèle :

  • Une augmentation des embolies pulmonaires, arrêts cardiaques, AVC ischémiques, sclérose latérale amyotrophique (SLA), sarcoïdose et pertes auditives soudaines.
  • Une surmortalité chez les jeunes.
  • Une hausse marquée des consultations en cliniques de fertilité et des décès infantiles.

Parmi les chiffres notables :

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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  • Le taux de mortalité des 20-24 ans en février 2021 était deux fois plus élevé que la moyenne annuelle de 2018-2019.
  • Augmentation de 15 % des embolies pulmonaires dans les deux années suivant la vaccination.
  • Multiplication par 2,5 des arrêts cardiaques chez les 40-50 ans, principalement chez les vaccinés.
  • Une hausse de 409 % des pertes auditives soudaines en 2021.
  • Une multiplication par 4 du nombre de femmes consultant en cliniques de fertilité.

Le rapport ne prétend pas prouver une causalité

Les auteurs précisent que ces données ne prouvent pas un lien de causalité, mais signalent une nécessité urgente de recherche approfondie. Ils soulignent que l’année 2020 (avant la vaccination) n’a pas vu de hausse de la mortalité chez les jeunes, ce qui selon eux renforce la nécessité d’étudier un éventuel lien entre les vaccins et les phénomènes observés à partir de 2021.

Critiques contre le ministère de la Santé

Le rapport critique aussi le manque de transparence du ministère de la Santé, qui n’aurait pas publié de données organisées sur les effets secondaires ni examiné la majorité des signalements du public et des professionnels. Selon le rapport du contrôleur de l’État, seulement 14 % des signalements ont été réellement examinés.

Que disent les autres recherches ?

À l’inverse, de nombreuses études à grande échelle indiquent que les vaccins sont sûrs et efficaces :

  • Une étude israélienne publiée dans le New England Journal of Medicine a conclu que le vaccin n’augmente pas le risque cardiovasculaire, sauf une légère hausse de myocardite chez les jeunes hommes.
  • Une autre étude a montré que le risque de myocardite est plus élevé après une infection au COVID-19 qu’après la vaccination.
  • Une étude internationale sur 99 millions de personnes n’a identifié que deux effets secondaires rares tout en soulignant la contribution majeure du vaccin à la réduction de la mortalité.
  • Une étude publiée dans The Lancet n’a trouvé aucun lien entre le vaccin et 25 effets secondaires courants, y compris les AVC et arrêts cardiaques.

Conclusion et recommandations

Le rapport IsraeLab appelle à :

  • Rendre les données publiques.
  • Utiliser des outils analytiques avancés pour identifier les risques.
  • Lancer des recherches indépendantes pour confirmer ou réfuter les soupçons.
  • Reconnaître et indemniser les personnes touchées si un lien est établi.

Position du ministère de la Santé

Le ministère de la Santé n’a pas répondu directement au rapport, mais réaffirme que les vaccins ont sauvé de nombreuses vies et qu’ils restent un outil essentiel contre les formes graves de la maladie. L’OMS et le CDC américain maintiennent également cette position.

Bien que les données d’IsraeLab ne constituent pas une preuve définitive, elles soulèvent des questions légitimes qui méritent une enquête ouverte, professionnelle et transparente. Les outils nécessaires existent – reste à savoir si une volonté politique et scientifique les utilisera.