Les médias américains ont rapporté aujourd’hui (mardi) que le soldat américain qui a tiré et tué le chef d’ Al-Qaïda Ben Laden Oussama a été expulsé cette semaine en état d’ébriété d’un avion de la compagnie « American Airlines ».
Selon le rapport, l’ancien soldat – un membre de l’unité des «Lions de mer» Rob O’Neill – a appelé un employé de la compagnie aérienne «diabolique» et s’est ensuite évanoui. L’incident a eu lieu lundi à Nashville, dans le Tennessee, et s’est terminé avant que l’avion ne décolle.
Les médias américains ont rapporté que des gardes de sécurité avaient évacué O’Neill, âgé de 41 ans, de l’avion et que la police l’avait invité à prendre un taxi.
O’Neill était membre d’une équipe commando de six soldats envoyés pour tuer Ben Laden dans la propriété où il s’était caché à Obtabad, au Pakistan. Dans une interview qu’il a donnée l’année dernière à une chaîne britannique, il a dit qu’il ne pensait pas qu’il reviendrait vivant de la mission et qu’il pensait qu’il s’agissait d’une attaque suicide. Il a dit qu’il avait même laissé des lettres d’adieu à ses petites filles et même un «dernier repas» avec sa famille avant de partir pour cette mission.
Après avoir révélé en 2014 qu’il était l’homme qui a assassiné Ben Laden, O’Neill a dit qu’il avait reçu des retours positifs des familles des victimes des attentats terroristes du 11 Septembre, 2001 . « Les familles m’ont dit que cela fermait un cercle pour elles », avait déclaré O’Neill à l’époque.
Cependant, sa décision d’être exposé a provoqué à d’autres réponses moins favorables. L’establishment de la défense américain n’a pas aimé sa décision d’être interviewé et certains ont prétendu qu’il ne pouvait pas déterminer qu’il était celui qui avait assassiné le terroriste puisque dans la pièce où l’assassinat a eu lieu, il y avait au moins deux autres soldats qui ont ouvert le feu.
Les soldats des unités commandos sont entraînées pour encaisser les pressions et les souvenirs difficiles après leur mission, mais la souffrance interne reste humaine quoi qu’il en soit. Il n y a pas de « Rambo » sans un brin de sensibilité. Raison qui entraîne parfois certains comportements de ces soldats d’élite, hors mission, qui peuvent choquer.