Le soldat poignardé avant le tir de Elor Azria a témoigné en faveur de son ami

Le soldat qui a Ă©tĂ© blessĂ© lors d’une attaque terroriste Ă  Hevron peu avant que le Sgt. Elior Azria ait tirĂ© sur le terroriste a tĂ©moignĂ© au nom de la dĂ©fense, ce dimanche matin.

Le soldat ‘A.’ a parlĂ© au tribunal affirmant qu’il avait senti une menace d’un engin explosif, et a vigoureusement poussĂ© l’équipe de dĂ©fense de Azria pour justifier ses actions. InterrogĂ© pour savoir s’il croyait que le terroriste aurait pu ĂȘtre attachĂ© avec une ceinture explosive, A. a rĂ©pondu sans Ă©quivoque, « oui ».

Le procureur a immĂ©diatement engagĂ© un Ă©change avec le tĂ©moin, contestant son tĂ©moignage et en montrant des preuves contradictoires qu’il a dĂ©jĂ  fournies pendant des enquĂȘtes criminelles militaire (CID).

« J’ai reconnu immĂ©diatement le terroriste en blanc qui se promenait rĂ©guliĂšrement avec ses mains et le deuxiĂšme terroriste courbĂ© avec ses mains dans ses poches. Cela a immĂ©diatement Ă©veillĂ© les soupçons et j’ai immĂ©diatement vu que quelque chose n’allait pas. Lors des contrĂŽles, ils ne sont pas arrĂȘtĂ©s au dĂ©tecteur de mĂ©taux ».

Le tĂ©moin a continuĂ© Ă  raconter les dĂ©tails de la façon dont se dĂ©roulait l’incident.  » Le second commandant leur a dit de revenir en arriĂšre. Je voyais que quelque chose n’allait pas. Ils se levĂšrent et regardĂšrent. Je mis ma main sur mon fusil, le terroriste en blanc sorti un couteau, a couru vers mon commandant de peloton et a essayĂ© de le poignarder Ă  deux reprises « , a t-il dit.

 » L’arme du commandant de peloton s’est coincĂ©e alors il a couru de nouveau. J’ai chargĂ© mon fusil et j’ai tirĂ© six balles sur le terroriste qui est tombĂ©. Alors je pensais, oĂč est le second terroriste ? Peut-ĂȘtre qu’il essaie de faire exploser un engin explosif ou autre chose ? J’ai senti deux coups par derriĂšre. Je me suis retournĂ© et le terroriste m’a poussĂ©. J’ai tirĂ© pendant que je tombais et le terroriste a commencĂ© Ă  s’échapper  » a t-il poursuivi.

« Encore aujourd’hui, je pense que le terroriste constituait une menace, qu’il avait un explosif sur lui ou quelque chose qu’il n’a pas encore rĂ©ussi Ă  faire exploser. Je commençais Ă  courir aprĂšs lui. Il s’est arrĂȘtĂ©, m’a regardĂ© et a vu que je ne parvenais pas Ă  faire fonctionner mon fusil et il a couru vers moi « .

En rĂ©ponse Ă  l’allĂ©gation du procureur que A. avait dĂ©jĂ  fourni des preuves contradictoires au cours d’une enquĂȘte prĂ©liminaire par le CID, le soldat a dĂ©clarĂ© :     « Au cours de l’incident, j’ai eu un choc. J’avais Ă©tĂ© poignardĂ©. J’ai tirĂ© sur les deux terroristes et je croyais que tous les deux avaient Ă©tĂ© neutralisĂ©s et ne semblaient pas constituer une menace « .

On a demandĂ© au tĂ©moin pourquoi il n’a jamais mis en garde contre le danger d’un engin explosif. « J’étais en Ă©tat de choc », rĂ©pĂ©tait-il. « Je regardais mes blessures ».


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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