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Sondage alarmant : 10% des Israéliens affirment que leurs photos intimes ont été diffusées sur Internet

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Haine, harcèlement, divulgation de détails intimes et discours violents : une nouvelle enquête de l’Israeli Internet Association publiée lundi révèle les torts causés à de nombreux Israéliens dans l’espace en ligne. Selon les données de l’enquête, les discours violents affectent le public des internautes et poussent beaucoup à s’abstenir de s’exprimer en ligne.

L’enquête montre qu’1 Israélien sur 5 a subi des jurons en ligne au cours de l’année écoulée. 18 % des participants à l’enquête ont déclaré avoir été personnellement victimes de surveillance ou de harcèlement. Une autre statistique troublante qui ressort de l’enquête est que près d’un Israélien sur 10 affirme que ses photos intimes ou embarrassantes ont été diffusées en ligne sans sa permission.

 

Parmi les participants à l’enquête qui ont indiqué avoir été exposés à la violence en ligne, 82 % ont affirmé que Facebook est le réseau social le plus violent, suivi de loin par WhatsApp (26 %) et Instagram (24 %). De peur de recevoir une réponse violente ou offensante, 42% des Israéliens ont répondu qu’ils s’abstiendraient souvent ou très souvent d’exprimer leur opinion en ligne.

Il ressort également de l’enquête de l’Israeli Internet Association que selon les Israéliens, les groupes sociaux les plus attaqués sur Internet l’année dernière sont la société arabe et la société ultra-orthodoxe. Une autre statistique alarmante qui ressort de l’enquête est que beaucoup dans le public pensent que les politiciens et les personnalités publiques sont un facteur majeur pour influencer le discours violent dans l’espace en ligne, mais aussi ceux qui ont le pouvoir de changer la conduite du discours sur le réseaux.

Orna Hailinger, directrice du Netika Center for Optimum Use of the Internet, de l’Israel Internet Association, a expliqué : « Les données de l’enquête dépassent le fait qu’Internet reflète le sentiment du public selon lequel la violence générale et la violence en ligne affectent nos vies de manière tangible. . »

Hailinger a ajouté : « Nous sommes tous tenus de participer à la récession du discours. Tant en tant qu’individus qu’en tant qu’adultes censés être un exemple personnel pour les jeunes, ce sont les principales variables qui affecteront les plateformes devenues une arène violente et parfois dangereuse. »