Les enquĂȘteurs de lâUnitĂ© de lutte contre le crime (ILF) de la rĂ©gion de Carmel continuent aujourdâhui (jeudi) dâenquĂȘter sur le mystĂšre du corps qui a Ă©tĂ© retrouvĂ© dans un mur de bĂ©ton dans un appartement du quartier Hadar Ă HaĂŻfa . En cours dâenquĂȘte par la police, le corps appartient Ă un locataire de 61 ans, qui a louĂ© lâappartement avec une autre personne â dĂ©cĂ©dĂ© avant dix jours, apparemment Ă la suite dâune surdose.
La police enquĂȘte pour savoir si la personne dĂ©cĂ©dĂ©e a assassinĂ© son colocataire il y a plus dâun an et a cachĂ© son corps dans un mur. Ce nâest quâaprĂšs la mort du suspect du meurtre que lâaffaire a Ă©tĂ© dĂ©couverte, lorsque le propriĂ©taire de lâappartement a demandĂ© Ă abattre le mur de bĂ©ton suite Ă des signes suspects quâil a reconnus dessus. Lâun des voisins a dit Ă Ynet : « Je me souviens dâune chose, et câĂ©tait la puanteur qui sortait de sa maison Ă chaque fois que la porte Ă©tait ouverte. CâĂ©tait terrible. Une odeur insupportable quâon ne pouvait pas sentir. Je ne savais pas ce que câĂ©tait. Je ne comprenais pas comment vous pouviez vivre avec une telle puanteur. Maintenant, je soupçonne que câĂ©tait peut-ĂȘtre lâodeur du corps, mais je ne peux pas le dire. »
AprĂšs que les enquĂȘteurs mĂ©dico-lĂ©gaux du district de Hoof, dirigĂ©s par le caporal Uzi Nagar, aient terminĂ© lâenquĂȘte sur les lieux de la rue Halutz, le personnel de ZAKA a Ă©vacuĂ© le corps, qui a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© Ă lâInstitut de mĂ©decine lĂ©gale dâAbu Kabir. DĂ©sormais, les pathologistes devront rĂ©pondre Ă quelques questions clĂ©s : lâidentification du corps, la cause du dĂ©cĂšs et quand ils pensent que lâacte a Ă©tĂ© commis.
La police a dĂ©jĂ recueilli des tĂ©moignages de voisins et de commerçants Ă proximitĂ© de lâimmeuble oĂč les atrocitĂ©s ont eu lieu. Ils ont dit quâils nâavaient pas vu la compagne du locataire dĂ©cĂ©dĂ©e dâune overdose depuis plus dâun an et demi. « Il y en avait deux, et du coup on nâen a vu quâun », raconte lâun des commerçants. « Ce nâest pas Ă©trange dans cette rue et ces appartements. Ceux qui vivent ici sont pour la plupart des gens instables qui changent dâappartement et de lieu. »
Le propriĂ©taire de lâappartement a dĂ©clarĂ© aux enquĂȘteurs quâil avait lâhabitude de louer lâappartement pendant de nombreuses annĂ©es. Selon lui, il a louĂ© lâappartement Ă deux partenaires il y a trois ans. « Depuis lors, je ne savais pas ce qui leur arrivait », a-t-il dĂ©clarĂ©.
Pendant ce temps, lâentrĂ©e de lâimmeuble rĂ©sidentiel oĂč le corps a Ă©tĂ© retrouvĂ© Ă©tait aujourdâhui verrouillĂ©e par une grille en fer, et les voisins disent que la police y a opĂ©rĂ© jusquâĂ 21h00 hier. « On ne sâĂ©tonne plus de rien », a commentĂ© lâun des habitants du cafĂ© voisin aux soupçons en cours dâinvestigation. « Avec les gens qui vivent ici, tout est possible. »
Comme mentionnĂ©, il y a dix jours, la police a reçu un rapport faisant Ă©tat du dĂ©cĂšs dâune personne dans le mĂȘme appartement. Les enquĂȘteurs de la police nâont trouvĂ© aucun signe de violence ou de lutte sur le corps, et le corps a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© pour ĂȘtre enterrĂ© aprĂšs quâil a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© quâil nây avait aucun soupçon que le dĂ©cĂšs avait Ă©tĂ© causĂ© par une infraction pĂ©nale. La police pense quâil sâagit dâune overdose qui a entraĂźnĂ© la mort de lâhomme, ĂągĂ© de 54 ans .
Suite au dĂ©cĂšs, le propriĂ©taire de lâappartement a dĂ©cidĂ© de sortir tous les biens et Ă©quipements qui sây trouvaient, et de le rĂ©nover. Il sâest tournĂ© vers lâun des voisins et lui a demandĂ© dâeffectuer les travaux de dĂ©mĂ©nagement pour un montant de 400 NIS. AprĂšs avoir enlevĂ© les effets personnels, le propriĂ©taire de lâappartement a dĂ©clarĂ© avoir Ă©tĂ© surpris de dĂ©couvrir que lĂ oĂč se trouvait le lit, il y avait une surface de bĂ©ton proĂ©minente quâil ne connaissait pas. Cette chose a Ă©veillĂ© ses soupçons et il a demandĂ© Ă vĂ©rifier de quoi il sâagissait.
Le rĂ©novateur Ahmed Swatpa (59 ans), qui a Ă©tĂ© embauchĂ© par le propriĂ©taire de lâappartement pour cette tĂąche, a dĂ©clarĂ© que mardi de cette semaine, il a commencĂ© Ă casser la surface en bĂ©ton avec un marteau pneumatique, puis il a Ă©tĂ© surpris de dĂ©couvrir des parties dâassiettes et de couverts en dessous. « Je nâavais pas rĂ©alisĂ© quâil y avait un corps lĂ -bas », a-t-il dit. « Jâai dit âQui fait du bĂ©ton comme ça sur le sol dâune maisonâ. Quand le squelette a Ă©tĂ© retrouvĂ©, mes cheveux se sont hĂ©rissĂ©s de peur. »
Selon lui, il est tombĂ© sur le sac en remplissant des dĂ©chets de bĂ©ton. « Je nâai pas vu les os car tout Ă©tait recouvert de bĂ©ton, seule la tĂȘte Ă©tait Ă lâextĂ©rieur », a-t-il dĂ©clarĂ©. « Je lâai ouvert, jâai dâabord cru que câĂ©tait une poupĂ©e. Je ne savais pas si câĂ©tait la tĂȘte dâune personne ou dâune poupĂ©e, dâun homme ou dâune femme, je nâai rien vu. Je suis allĂ© dire au propriĂ©taire de lâappartement et lui a dit quâil fallait appeler la police.
Le complice qui, selon les soupçons de la police, Ă©tait celui qui a Ă©tĂ© assassinĂ© et dont le corps a Ă©tĂ© enterrĂ© dans un mur et sous du bĂ©ton, est ĂągĂ© de 61 ans et originaire de HaĂŻfa. Lâhomme a des membres de sa famille, mais ils ne sont pas en contact. JusquâĂ ce que le corps soit retrouvĂ©, personne nâa signalĂ© son absence, de sorte que la police fait preuve de prudence pour dĂ©terminer sâil sâagit bien de lui â jusquâĂ lâidentification dĂ©finitive et certaine Ă lâInstitut de mĂ©decine lĂ©gale.
Ce que lâon peut dire, câest que le locataire dĂ©cĂ©dĂ© il y a une semaine, ainsi que la personne qui Ă©tait son complice et apparemment la personne assassinĂ©e, Ă©taient connus de la police dans le domaine pĂ©nal. La police a dĂ©clarĂ© que le corps du dĂ©funt nâa pas encore Ă©tĂ© identifiĂ© et quâelle ne fait pas rĂ©fĂ©rence aux enquĂȘtes en cours.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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