Le peuple juif est en colère, la vie coûte de plus en plus cher, entre temps une politique actuelle contre la pandémie cause des morts tous les jours (plus de 600 morts le mois dernier) et la politique semble plus profitable pour la communauté arabe que juive concernant les terres en Israël.

Tout cela ne fait qu’entrainer un soutien de plus en plus fort à l’ancien premier ministre qui lui aussi semble avoir été victime d’écoute controversée par la police.


Et en effet, les sondages traduisent ce malaise, seuls 4 % des électeurs veulent Bennett comme Premier ministre selon le sondage « Morning News » : 31% des électeurs veulent que Netanyahu revienne au pouvoir.

Les évènements de soutien se concrétisent comme cette chanson des Chevatim pour Bibi ou ses manifestations pour Bibi dans les rues en Israël :

Entre temps Benyamin Netanyahou est venu présenter ses condoléances à Jonathan Pollard avec un accueil chaleureux contrairement à Shaked qui a été accusée de trahir le peuple. 

 » Je suis venu réconforter Jonathan Pollard à l’occasion du décès de sa défunte épouse, ZAL Esther. Toute la nation d’Israël soutient Jonathan en ces temps difficiles » a dit Bibi.

 » Ma femme Sarah et moi pleurons avec Jonathan Pollard le décès de sa défunte épouse Esther. Esther a travaillé avec un dévouement sans fin pendant de nombreuses années pour la libération de Jonathan. Je me souviens de nos rencontres et de nos conversations au fil des ans et j’ai promis de ramener Jonathan à la maison. Même pendant de nombreuses années de sa maladie, Esther a montré une immense dévotion envers son mari, n’a pas abandonné, n’a pas cessé de rêver. Nous sommes tous aujourd’hui avec toi, Jonathan, dans ta grande peine. Nous sommes déchirés de douleur » a dit Netanyahou.

Cette semaine, il a été révélé que des enquêteurs de la police avaient illégalement piraté des téléphones pour  » renverser un puissant Premier ministre de droite » qui nous le savons tous est Benyamin Netanyahou.

Le parti de l’ancien premier ministre, le Likoud s’est exprimé concernant cette révélation gravissime : 

 » Un tremblement de terre qui devrait choquer chaque citoyen se produit sous nos yeux. « 

Les preuves concernant l’utilisation de logiciels espions pour espionner les citoyens, y compris les hauts fonctionnaires, sont une énorme affaire comme le Watergate, ici en Israël.

La liste des mesures inappropriées est effrayante – écoute clandestine et sans ordre du juge, violation de la vie privée des témoins, menaces, extorsion en série, rétention d’informations, fuites criminelles systématiques et délibérées, d’innombrables, infractions pénales graves. Une utilisation alarmante de l’immense pouvoir conféré aux chefs du système d’application de la loi pour remplacer un Premier ministre publiquement élu.

Il est temps de dire d’une voix claire : le procès de Netanyahou doit être clos immédiatement. Les procédures d’enquête et de poursuite sont fondamentalement entachées d’un enchaînement d’infractions graves. Les accusations sont sans précédent et non fondées.

Au lieu de se livrer à des cigares et des articles sur un site Web, on devrait enquêter et poursuivre ceux qui ont effectivement commis des infractions graves afin de renverser un Premier ministre en exercice. Interroger et poursuivre ceux qui étaient censés faire respecter la loi, mais qui ont abusé de leur pouvoir et dépassé la confiance placée en elle par l’ensemble de la société israélienne.

C’est important pour Netanyahou, mais c’est beaucoup, beaucoup plus important pour chacun d’entre nous, à droite comme à gauche. Ce n’est pas une question politique. Elle touche aux libertés individuelles les plus élémentaires, à tout ce qui distingue la démocratie d’une sombre dictature.

Il s’agit d’un événement révolutionnaire. Un événement à l’échelle historique. Un événement qui décidera de l’avenir d’Israël. » a dit la parti du Likoud.

Même le député Itamar Ben Gvir a été outragé par la révélation de l’utilisation par la police de logiciels espions illégaux dans l’entourage de Netanyahu :

« Il n’y a pas d’échappatoire à l’ouverture d’une enquête pénale contre l’ancien commissaire Roni Alshikh qui a abusé de la confiance, agi frauduleusement et tenté de faire un coup d’État contre le Premier ministre sortant. »

Le député Ben Gvir a ajouté : « Je vais contacter le procureur de l’État aujourd’hui et demander une enquête pénale contre l’ancien commissaire Roni Alshikh. »