Nouvelle affaire sécuritaire : Le député Tzvi Succot a adressé ce mardi (15 avril) une demande au ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, pour qu’il l’autorise à rendre visite à l’officier du Shin Bet détenu dans le cadre de l’enquête en cours, afin de « superviser ses conditions de détention », invoquant un risque de déni de justice et d’application sélective de la loi.
Succot a affirmé :
« Ces dernières années, l’application sélective de la loi crie au ciel et se manifeste dans toutes les branches du système judiciaire et de ses émanations. »
Il a critiqué le fait que :
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
« Alors que le Shin Bet refuse d’enquêter sur les multiples fuites provenant du cabinet de guerre – fuites ayant nui à l’effort militaire – comme celle du 11 octobre, ou celle sur l’opération des bips, ou encore celles du comité de négociation pour les otages, qui ont saboté les négociations à plusieurs reprises, aujourd’hui, un agent du service, ayant servi pendant des décennies, est détenu depuis plus d’une semaine sans possibilité de rencontrer un avocat, à cause d’une fuite qui n’a, de l’avis général, pas porté atteinte à la sécurité nationale, mais qui a embarrassé le chef du service. »
Succot ajoute qu’en raison du conflit d’intérêts auquel sont confrontés le Shin Bet et les responsables impliqués dans l’enquête, il y a un risque réel d’atteinte aux droits fondamentaux du détenu, notamment par le refus de lui permettre de consulter un avocat et par des conditions de détention inadaptées à sa situation.
Il soulève également la possibilité que les arrestations soient utilisées comme outil de pression politique ou d’intimidation, et déclare :
« Toute fuite doit être examinée, mais lorsqu’il y a une application aussi sélective, cela soulève un risque réel de déni de justice. Par conséquent, et afin de superviser les conditions de détention et de constater l’état du détenu, je demande de planifier une visite dans sa cellule en toute urgence. »
Réaction du ministère de la Sécurité nationale :
« Il est étonnant que le député Tzvi Succot ne comprenne pas comment sont gérées les visites des membres de la Knesset et des familles aux détenus. Lorsque l’enquête est en cours, l’autorité pour permettre de telles visites revient à l’unité d’enquête, c’est-à-dire Mahash (Inspection des forces de l’ordre), et non au ministre de la Sécurité nationale ni au service pénitentiaire israélien. Il est recommandé qu’il se renseigne sur les procédures avant d’envoyer de telles lettres. »
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