Par la rédaction – Infos-Israel.News | 24 juin 2025
Quelques heures à peine avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu négocié sous l’égide du président Trump, l’armée de l’air israélienne a lancé une série de frappes chirurgicales d’une intensité inédite en plein cœur de la capitale iranienne. Objectif : anéantir des infrastructures clés du régime et neutraliser des figures de haut rang de la hiérarchie militaire et nucléaire de la République islamique. Résultat : des dizaines de cibles touchées, deux hauts responsables éliminés et un message clair envoyé à Téhéran – Israël ne tolérera aucune menace existentielle.
Un timing stratégique
La série de frappes a été déclenchée dans la nuit de lundi à mardi, dans une fenêtre diplomatique particulièrement sensible. L’accord de cessez-le-feu, négocié intensivement depuis 48 heures par les équipes américaines et israéliennes, devait entrer en vigueur à 7h du matin. C’est précisément dans cet intervalle qu’Israël a choisi d’opérer, maximisant à la fois l’effet tactique et symbolique de l’action.

Selon le porte-parole de Tsahal, le général de brigade Effie Daphrin, plus de 100 munitions guidées ont été larguées sur une quarantaine d’objectifs critiques répartis dans l’agglomération de Téhéran. Parmi eux : des installations de production d’armement balistique, des sites de commandement du Basij (la milice répressive du régime) et plusieurs complexes de renseignement liés aux Gardiens de la Révolution.
Des éliminations ciblées
Les médias iraniens, dans un rare moment de reconnaissance, ont confirmé la mort de deux personnalités de premier plan :
– Mohammad Reza Sedighi, un scientifique nucléaire de haut niveau, associé à des projets avancés d’enrichissement d’uranium ;
– Le général Ali Reza Lotfi, numéro deux du renseignement des Gardiens de la Révolution.
Ces éliminations, soigneusement coordonnées, visent à désorganiser les capacités stratégiques du régime, aussi bien dans la sphère nucléaire que dans le domaine de la collecte de renseignements et de la planification opérationnelle.
Le message de Jérusalem : la dissuasion sans ambiguïté
Dans une déclaration solennelle publiée par le bureau du Premier ministre, Israël a affirmé avoir atteint l’ensemble des objectifs militaires de l’opération “Im Kolavi” (Avec un lion), et même au-delà. La déclaration précise :
« En 24 heures, Tsahal a porté des coups dévastateurs au cœur du régime iranien. Des centaines de membres du Basij ont été neutralisés, un scientifique nucléaire de haut rang éliminé, et plusieurs centres de pouvoir stratégique détruits. Israël a aujourd’hui la maîtrise complète du ciel au-dessus de Téhéran. »
Le Premier ministre Netanyahou, qui a convoqué dans la nuit une réunion d’urgence du cabinet de sécurité avec le ministre de la Défense, le chef du Mossad et le chef d’état-major, a affirmé :
« Nous avons atteint tous les objectifs fixés en début d’opération, et bien plus encore. »
Une riposte à venir en cas de violation
Israël a accepté la proposition de cessez-le-feu uniquement après avoir sécurisé ses objectifs militaires, et en coordination totale avec le président Donald Trump. Ce dernier a salué l’initiative israélienne tout en avertissant l’Iran que toute violation entraînerait une réponse foudroyante.
« Israël répondra avec force à toute infraction au cessez-le-feu », précise le communiqué israélien. Ce n’est pas une promesse, mais un avertissement – clair, précis et crédible.
Pourquoi maintenant ?
Cette dernière salve avant le cessez-le-feu n’est pas un geste de vengeance, mais une démonstration stratégique de ce que certains appellent déjà « la doctrine Netanyahou » : frapper fort, vite et de manière ciblée, en combinant action militaire et pression diplomatique. Alors que les regards internationaux se tournent vers l’apaisement, Israël a préféré conclure cette phase du conflit avec un message sans équivoque : aucun responsable iranien impliqué dans le projet nucléaire ou la répression ne sera à l’abri.
Ce positionnement répond aussi à la volonté d’éviter une résurgence rapide des capacités offensives iraniennes. En éliminant à la fois les infrastructures et les cerveaux, Israël mise sur une dissuasion durable, tout en se préparant à toute éventualité.
Une opération saluée, même au sein de l’opposition
Fait notable, plusieurs figures de l’opposition israélienne ont également salué la réussite opérationnelle. « Quelle que soit notre divergence politique, nous devons reconnaître l’efficacité impressionnante de cette opération », a déclaré un député centriste. « Israël a prouvé qu’il savait défendre ses citoyens avec force et précision. »
Conclusion : le silence avant la tempête ?
Si le calme semble être revenu, nul ne peut prédire combien de temps cette trêve tiendra. Téhéran pleure ses morts en silence, mais n’oubliera pas l’humiliation stratégique. Israël, pour sa part, demeure vigilant. Le cessez-le-feu est entré en vigueur – mais la guerre des volontés est loin d’être terminée.
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