Les excuses de Kapon

Dans un post sur son compte Instagram, Kapon a écrit :

« Honnêtement, en tant qu’acteur, je ne cherche pas à me faire remarquer sur des questions politiques. Ce n’est pas mon domaine. Les mots que j’ai écrits, et qui ont eu un écho médiatique la semaine dernière, ont été rédigés sous le coup de l’émotion, d’une vraie douleur et d’un sentiment accablant après avoir vu le film Tiki Bibi et, à nouveau, après l’enquête d’Uvda sur la ‘machine à poison’. »

Il a poursuivi :

« Malheureusement, je sens que le langage direct et brutal que j’ai utilisé n’a fait qu’attiser des flammes déjà ardentes dans notre pays, et pour cela, je suis désolé. Je ne veux pas être partie prenante de ce discours diviseur. Ce n’est pas moi. Je ne suis ni la gauche, ni la droite, ni nous, ni eux. »

Un appel à l’unité

Kapon a également évoqué les menaces qu’il a reçues :

« Dans une interview récente, j’ai partagé que je recevais des menaces de mort de la part de pro-Palestiniens parce que je suis un Israélien fier qui fait de la sensibilisation à l’étranger pour défendre notre pays. Quelle tristesse de constater qu’aujourd’hui, je reçois également des menaces de chez moi, de ma propre patrie. Nous perdons pied. »

Il a conclu par un appel à la responsabilité et à l’espoir :

« Nous méritons tous des mains responsables sur le volant, qui nous guident vers un avenir uni. Nous méritons mieux, tous autant que nous sommes. Je souhaite à tous une joyeuse fête des lumières et prie pour des miracles et des merveilles. »

Réactions et contexte

Les propos initiaux de Tomer Kapon avaient suscité des réactions contrastées, certains saluant son courage, tandis que d’autres critiquaient sa tonalité jugée excessive. Ses excuses marquent un appel à la modération dans un climat politique et social particulièrement tendu en Israël.