TragĂ©die dans les rangs de Tsahal : un soldat de rĂ©serve se suicide aprĂšs plus de 300 jours de service, mais n’est pas reconnu comme « mort en service »

Roi Wasserstein, 24 ans, originaire de Netanya, rĂ©serviste au sein de l’unitĂ© d’évacuation mĂ©dicale de la 401e brigade blindĂ©e, a mis fin Ă  ses jours hier, brisĂ© par les scĂšnes d’horreur auxquelles il a Ă©tĂ© exposĂ© au cours de ses longues journĂ©es de service dans la guerre en cours. MalgrĂ© cela, Tsahal refuse de le reconnaĂźtre comme un soldat tombĂ© en service, dĂ©clenchant une onde de choc dans l’opinion publique israĂ©lienne et au sein des familles de combattants.

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Un service héroïque, un silence accablant

Roi avait terminĂ© son dernier cycle de rĂ©serve en mai 2025. Plus de 300 jours de service, une dĂ©votion rare, un dĂ©vouement total. Mais les horreurs auxquelles il a Ă©tĂ© confrontĂ© – ramasser des corps mutilĂ©s, Ă©vacuer des blessĂ©s dans les champs de bataille les plus durs – ont laissĂ© des sĂ©quelles invisibles. Depuis des mois, il confiait Ă  ses proches son mal-ĂȘtre, ses cauchemars, les scĂšnes qu’il ne pouvait oublier. Tsahal n’a pas vu. L’État n’a pas su protĂ©ger celui qu’il avait envoyĂ©.

Et puis, hier, le silence intĂ©rieur est devenu insupportable. Roi a mis fin Ă  ses jours. Dans une sociĂ©tĂ© qui valorise le sacrifice jusqu’au dernier souffle, la question se pose : qui prend soin de ceux qui ne tombent pas sous les balles, mais sous le poids du traumatisme ?

Quand l’État refuse de voir

Le fait que Tsahal refuse de reconnaĂźtre Roi comme « mort en service » est une gifle supplĂ©mentaire pour sa famille et ses frĂšres d’armes. Officiellement, il n’est pas considĂ©rĂ© comme « victime du devoir », car il n’est pas tombĂ© sur le champ de bataille, mais aprĂšs. Pourtant, tout le monde sait que c’est la guerre qui l’a tuĂ©. Pas une balle, mais un effondrement intĂ©rieur.

Cela relance un débat urgent en Israël : celui de la reconnaissance des victimes psychologiques de guerre, et en particulier des suicides de soldats et réservistes liés au stress post-traumatique.

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Le prix invisible du devoir

Roi est loin d’ĂȘtre un cas isolĂ©. Depuis le 7 octobre, le nombre de suicides chez les soldats, milouimnikim (rĂ©servistes) et vĂ©tĂ©rans a explosĂ©. Mais dans le vacarme de la guerre, ces morts silencieuses passent sous le radar. Aucune cĂ©rĂ©monie militaire, aucun nom gravĂ© sur les monuments. Juste des familles brisĂ©es, des mĂšres en deuil, des amis en colĂšre.

Roi n’a pas fui le combat. Il s’est levĂ© jour aprĂšs jour pour sauver des vies. Il a vu l’enfer de prĂšs. Il a tenu. Jusqu’à ce qu’il ne tienne plus.

Une nation ne peut se dire forte si elle oublie ceux qu’elle brise.

Ś™Ö”Ś”ÖŽŚ™ Ś–ÖŽŚ›Ö°ŚšŚ•Öč Ś©ŚÖ¶Śœ ŚšŚ•ÖčŚąÖŽŚ™ Ś‘ÖžÖŒŚšŚ•ÖŒŚšÖ°. Que la mĂ©moire de Roi soit bĂ©nie.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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