Le 3 juin 2025, la compagnie aérienne Transavia France, filiale low-cost d’Air France-KLM, a annoncé son retour officiel sur la ligne Paris-Tel Aviv après plusieurs mois de suspension. À première vue, cela semble une nouvelle purement logistique ou commerciale. Mais en réalité, ce retour symbolise bien plus : un vote de confiance dans la résilience d’Israël, dans sa sécurité, dans sa place centrale au sein des échanges euro-méditerranéens.

À travers cette décision, la France envoie aussi un message indirect mais clair : Israël reste un partenaire essentiel, même en temps de guerre.


Un retour qui brise la peur

Depuis les attaques du Hamas le 7 octobre 2023, suivies d’une guerre prolongée dans la bande de Gaza et d’une menace persistante sur plusieurs fronts (sud, nord, cyber, terrorisme international), de nombreuses compagnies européennes avaient suspendu ou réduit leurs vols vers Israël.

Ce retrait s’expliquait par des raisons sécuritaires mais aussi par la pression de certaines opinions publiques anti-israéliennes. Pourtant, malgré cette situation tendue, Israël n’a jamais cessé de fonctionner : ses aéroports ont continué d’opérer, ses institutions ont tenu bon, et son tourisme intérieur s’est même adapté.

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Le retour de Transavia est donc un tournant dans la perception européenne d’Israël : on ne le traite plus comme une zone de danger, mais comme une destination stable et ouverte.


Une décision économique… et politique

Transavia est une entreprise privée, mais elle agit dans un cadre étatique. Elle appartient au groupe Air France-KLM, détenu à 28,6 % par l’État français. Il est donc évident que le retour de la compagnie vers Tel Aviv a reçu une validation diplomatique.

Cela démontre que, malgré les tensions politiques liées au conflit israélo-palestinien, la France n’a pas cédé aux appels au boycott ni aux campagnes de diabolisation. Elle reconnaît que :

  • Israël est un partenaire économique majeur ;
  • des milliers de voyageurs (juifs, chrétiens, hommes d’affaires, touristes) dépendent de cette liaison ;
  • la sécurité de l’aéroport Ben Gourion reste exemplaire.

En clair, ce retour de ligne est un geste de normalisation pragmatique, qui contredit les discours alarmistes.


Israël : une destination toujours stratégique

Israël n’est pas qu’une destination touristique. C’est aussi :

  • un hub technologique (la « Start-up Nation ») ;
  • un partenaire économique de premier ordre (agriculture, défense, santé, cybersécurité) ;
  • une plateforme religieuse et culturelle (Jérusalem, Tel Aviv, la Galilée).

Reprendre les vols vers Tel Aviv, c’est soutenir cette dynamique vitale, c’est reconnaître que le peuple israélien n’est pas seul face au terrorisme, et que les ponts doivent être renforcés, pas détruits.


Un coup porté aux mouvements de boycott

Les militants du BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) espéraient que la guerre en cours allait isoler Israël. Ils ont fait pression sur des entreprises, des artistes, et des institutions pour couper tous liens avec l’État juif.

Mais le retour de Transavia est un désaveu public de cette stratégie radicale. Cela prouve que les compagnies rationnelles préfèrent miser sur la stabilité israélienne, son pouvoir d’attraction, sa clientèle fidèle et son infrastructure moderne.

Transavia ne revient pas par idéologie : elle revient parce que la réalité israélienne est plus forte que la propagande.


Une réponse au besoin des diasporas

Des centaines de milliers de Juifs français voyagent chaque année entre Paris et Tel Aviv. Certains ont des proches, d’autres font l’alyah, d’autres encore partent en pèlerinage ou pour affaires.

Depuis octobre 2023, ces liaisons étaient compliquées, coûteuses, ou rares. Le retour de Transavia est donc un soulagement pour la diaspora juive, mais aussi pour les chrétiens de France, qui visitent régulièrement Israël pour des raisons religieuses.

C’est un pont aérien de culture, de foi, et de famille, rétabli à un moment où beaucoup en ont besoin.


Un défi logistique maîtrisé par Israël

Si Transavia peut revenir, c’est aussi parce qu’Israël a su protéger l’aéroport Ben Gourion avec efficacité.

  • Le système Dôme de fer intercepte les menaces aériennes.
  • Les vols sont parfois redirigés ou reprogrammés, mais aucun incident majeur n’a été enregistré sur le trafic civil depuis le début de la guerre.
  • L’Autorité aéroportuaire israélienne travaille en collaboration étroite avec les services européens.

Ce professionnalisme donne confiance aux compagnies aériennes. Et c’est une victoire silencieuse pour la résilience israélienne.


Un message d’espoir pour le tourisme israélien

Avant la guerre, Israël battait des records de fréquentation touristique. Avec plus de 4,5 millions de visiteurs par an, le pays était devenu un acteur majeur du tourisme religieux, culturel et balnéaire.

Le retour de Transavia est un signal que le tourisme peut redémarrer, que le pays reste attractif, et que l’économie peut se relancer dans les zones non touchées par les combats.

Tel Aviv, Jérusalem-Ouest, le désert du Néguev, Eilat : toutes ces régions sont prêtes à accueillir des visiteurs. Et Transavia est la première à tendre la main.


Conclusion : un retour qui dépasse le simple vol

La reprise des vols de Transavia France vers Israël est bien plus qu’un événement commercial. C’est une déclaration de confiance, de stabilité, et de continuité.

Elle prouve que malgré les épreuves, Israël reste une démocratie vibrante, sûre, connectée au monde. Elle démontre que les ponts ne se coupent pas face à la terreur. Ils se reconstruisent.

Et à chaque avion qui atterrit à Tel Aviv, c’est un message que le monde envoie : Israël vit, Israël résiste, Israël accueille.