Le 24 janvier 2020, les trois premiers cas de coronavirus en France sont recensés sur le territoire métropolitain. Le 14 mars, l’épidémie passe au stade 3 et tous les lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays sont fermés. À partir du 17 mars à 12 h, afin de réduire à leur plus strict minimum les contacts et les déplacements, la population est confinée à domicile sauf pour des motifs autorisés, afin de stopper la diffusion exponentielle du coronavirus et, ce faisant, réduire le plus possible le nombre de personnes atteintes et donc de morts.
Au 23 avril, le bilan affiché par l’Agence nationale de santé publique (bilan publié quotidiennement), fait état de 120 804 cas positifs confirmés par Polymerase Chain Reaction (PCR) depuis le début de la pandémie et d’un cumul de 21 856 décès en France. À la même date, parmi les pays comptant plus de dix cas positifs, la France est le pays affichant le taux de décès (nbre de morts/cas positifs confirmés) le plus élevé : près de 18% (devant la Belgique : près de 15%).
Toujours pas de masques distribués aux français afin de se protéger…
Le 14 mars, le bilan est de 4 500 cas confirmés, chiffre qui a doublé en 72 h, et 91 décès en contexte hospitalier. Le stade 3 est déclenché et le Premier ministre Édouard Philippe annonce à compter du 14 mars à minuit et jusqu’à nouvel ordre, la fermeture de tous les lieux publics non-indispensables. Les premières mesures prises de limitation des rassemblements [étant] imparfaitement appliquées. Les exceptions sont les pharmacies (sans vente de masque), les banques, les magasins alimentaires, les stations-service, les bureaux de tabac et les bureaux de presse. Les Français sont invités à limiter leurs déplacements. Le premier tour des élections municipales est maintenu le 15 mars en dépit des critiques et toujours sans masque !
Le président annonce également qu’une nouvelle politique d’attribution des masques est instaurée. Ceux-ci sont désormais réservés en priorité aux hôpitaux et professionnels de santé. Un service minimum de garde pour les enfants des soignants est mis en place et les taxis et les hôtels sont mobilisés pour le personnel des hôpitaux. Plusieurs mesures sont prises à destination des entreprises pour éviter leur faillite, le report des charges et des impôts, la garantie d’État et un dispositif de chômage partiel. Enfin, le second tour des élections municipales et les réformes en cours sont reportés.
Toujours pas de masques en France pour les résidents…
L’Institut Pasteur a le 21 avril évalué qu’environ 5,7 % des Français (3,7 millions de personnes) auront été infectés au 11 mai (début prévu du dé-confinement), précisant que pour que l’immunité collective soit suffisante pour éviter une deuxième vague, il faudrait 70 % de personnes immunisées. On est très en dessous. Une étude épidémiologique au sein d’un épicentre de l’épidémie a montré que seulement 26% des sujets ont développé des anticorps alors que 41% ont été infecté.
Évolution du « taux de prévalence » par pays
Décès totaux attribués à la Covid-19 en France : 21856 personnes sans masques !
Seulement trois mois plus tard, à partir du 4 mai, le gouvernement commencera à distribuer des masques grand public aux Français a annoncé la secrétaire d’État à l’économie Agnès Pannier-Runacher dans un entretien aux Échos ce vendredi.
« L’État contribuera à doter en masques grand public les citoyens dès que possible par les canaux de distribution les mieux adaptés. De premières expérimentations seront faites à partir du 4 mai », a-t-elle déclaré.
« Plusieurs modes de distribution ont été identifiés pour permettre à un maximum de Français d’y avoir accès. Le champ des possibles est très large et nous regardons toutes les hypothèses: pharmaciens, mairies, grande distribution, buralistes, plateforme Afnor, e-commerce, etc. », a détaillé la secrétaire d’État.
A ce stade, le gouvernement a « initié une filière de fabrication de masques grand public en textile, le plus souvent lavables et réutilisables », précise-t-elle, ajoutant que la production a atteint plus de 10 millions de masques la semaine passée, « pour dépasser 25 millions de masques lavables par semaine fin avril ».
Concernant l’encadrement des prix de vente de ces masques, la secrétaire d’État a indiqué que « ce n’est pas d’actualité ».
Source : Wikipedia, et Echos