Le général Noam Tivon affirme à la radio qu’être bien préparé à toute menace représente la moitié de la bataille.
Il donne les orientations de l’action de l’Iran :
L’Iran pourrait lancer des missiles et des drones sur Israël. Le Hezbollah augmentera la portée et l’intensité de ses attaques contre le Nord. Enfin, l’Iran tentera d’attaquer la mission diplomatique d’Israël à l’étranger.
Selon lui, la probabilité de libération des otages augmentera avec la pression militaire sur le Hamas, mais c’est là que s’arrête son optimisme : « Il n’y a pas de gouvernement en Israël, il ne fonctionne pas. Elle n’agit pas conformément aux intérêts d’Israël dans la guerre, mais sur la base de considérations politiques. Nous sommes dans une situation intolérable. »
Amos Harel dans Haaretz (journal de gauche) évoque les mêmes scénarios : missiles iraniens, missiles du Hezbollah, attaques contre des missions diplomatiques. Harel estime que la probabilité d’une attaque de groupes pro-iraniens est plus élevée – Téhéran ne veut pas trop engendrer le feu. Une frappe contre la mission diplomatique israélienne pourrait également compliquer les relations avec un pays tiers et il est assez difficile de la préparer en peu de temps.
Entre-temps, tout Israël, se concentre vers le Liban, où vivent les habitants de Haïfa depuis plusieurs mois.