Par Infos Israel News – 24 juin 2025, 14h45

Quelques heures seulement après avoir ordonné des frappes massives en représailles à une violation iranienne du cessez-le-feu, le président américain Donald Trump a annoncé ce mardi après-midi une retraite spectaculaire des opérations israéliennes.

Dans une publication sur son compte Truth Social, Trump a déclaré :

« Israël ne frappera pas à nouveau l’Iran. Tous les avions feront demi-tour et rentreront à la maison. Il y aura un survol amical au-dessus de l’Iran, personne ne sera blessé. Le cessez-le-feu est en vigueur. »

Il a ajouté dans une seconde publication :

« L’Iran ne reconstruira jamais ses installations nucléaires. »

Une annonce qui surprend même ses proches

Selon plusieurs médias américains, cette annonce n’était pas attendue par l’entourage même du président. Des sources proches du Conseil de sécurité nationale ont affirmé à CNN que « la décision a été prise par Trump lui-même, suite à un long appel avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ».

La Maison-Blanche n’a pas publié de déclaration officielle pour accompagner le message du président, renforçant le sentiment d’improvisation ou de stratégie non concertée.

Netanyahou aurait validé la trêve

Du côté israélien, le bureau du Premier ministre a confirmé peu après que Netanyahou avait « validé le maintien du cessez-le-feu ». Selon des sources politiques, le Premier ministre aurait estimé que tous les objectifs initiaux avaient été atteints :

  • Démantèlement des installations nucléaires clefs (Fordow, Ispahan, Natanz)
  • Frappe des centres de commandement des Gardiens de la Révolution à Téhéran
  • Neutralisation de l’appareil de terreur intérieure du Basij

« Il ne sert à rien de bombarder encore si l’effet stratégique a déjà été obtenu », aurait confié un conseiller.

Une posture d’homme de paix… saluée par une nomination au Nobel

Trump semble vouloir se présenter comme l’artisan ultime de la paix. Il publie :

« Le monde et le Moyen-Orient sont les véritables gagnants. Israël et l’Iran connaîtront un amour, une paix et une prospérité immenses. »

Cette posture a été immédiatement saluée par le Congrès américain : le représentant Earl « Buddy » Carter a officiellement proposé la candidature de Donald Trump au Prix Nobel de la Paix 2025, soulignant sa contribution exceptionnelle à la fin du conflit entre Israël et l’Iran, et à la prévention de l’acquisition d’une arme nucléaire par le plus grand sponsor du terrorisme mondial.

Dans sa lettre adressée au comité Nobel norvégien, Carter écrit :

« Trump a empêché l’Iran d’obtenir l’arme la plus létale de la planète. […] Il a démontré courage et clarté dans une région marquée par la haine historique. »

Une trêve fragile

Malgré les déclarations apaisantes, des tirs ont été enregistrés dans le nord d’Israël à 10h30. Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, avait même ordonné des frappes de haute intensité à Téhéran, à la suite de cette violation.

L’annonce de Trump laisse entendre que ces frappes ont immédiatement été interrompues. Mais selon Channel 14, plusieurs avions israéliens étaient déjà en approche de cibles secondaires.

« Les ordres ont été donnés de faire demi-tour. Pas un seul missile n’a été tiré sur Téhéran après 14h00 », affirme un haut gradé sous anonymat.

Une opération soldée avec profit ?

Pour les autorités israéliennes, le bilan reste à leur avantage :

  • L’Iran a reçu une leçon militaire retentissante
  • Ses infrastructures critiques sont détruites
  • Ses menaces nucléaires ont été stoppées net

Le peuple israélien, endeuillé par les morts de Beersheba et les tirs massifs, recherche la stabilité – et le calme.

« Si Trump garantit qu’ils n’attaqueront plus, peut-être que nous pouvons enterrer nos morts en paix », dit un résident du sud.

Une pause… ou une embuscade ?

Pour certains experts, ce retrait est à double tranchant. Rien ne garantit que l’Iran ne reprenne pas ses activités dans quelques semaines.

« Si vous arrêtez au milieu de la tempête, vous laissez l’ennemi panser ses plaies », estime l’analyste Ron Ben Yishai.

Israël garde ses options ouvertes. L’alerte reste maximale.

Trump, lui, récolte les lauriers d’une trêve fragile, mais politiquement utile.

Conclusion :

Israël a gagné sur le champ de bataille. Trump, lui, cherche à triompher sur le champ médiatique — avec à la clef peut-être, le Nobel.
Mais la guerre, dans les cœurs comme sur les radars, n’est jamais à plus d’un missile.

Infos Israel News

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