Tsahal se prĂ©pare Ă  cibler 50.000 combattants d’Al-QaĂŻda qui s’accumulent autour d’IsraĂ«l, en Syrie et en Irak !

L’énigmatique remarque du chef d’état-major de Tsahal, Benny Gantz, ce lundi 6 Juin, a annoncĂ© que «La Force aĂ©rienne israĂ©lienne va le mois prochain changer radicalement son mode de fonctionnement. »

Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© prise par l’IAF contre des cibles terroristes en Syrie et en Irak, et en particulier les forces d’Al-QaĂŻda toujours plus proche de la frontiĂšre d’IsraĂ«l avec la Syrie, l’Irak et la Jordanie. La puissance de feu aĂ©rienne de Tsahal va augmenter, le gĂ©nĂ©ral a ajoutĂ© qu’il n y aura pas seulement l’action des avions de combat, mais une mission à long terme par la prĂ©sence de vĂ©hicules aĂ©riens sans pilote et des hĂ©licoptĂšres israĂ©liens.

Toutes ces informations ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©es lors de la rĂ©union Herzliya concernant la politique et la stratĂ©gie du pays Ă  l’institut du Centre interdisciplinaire.

Le 28 mai, des sources Ă©trangĂšres ont annoncé que la force de l’air israĂ©lienne avait fermĂ© son dernier escadron hĂ©licoptĂšres  AH-1 Cobra qui avait servi pour des frappes contre des cibles blindĂ©es et souterraines. Au lieu de cela, les drones lĂ©gers et moins chers ont Ă©tĂ© commandĂ©es pour l’utilisation de ces cibles.
InterrogĂ© sur ce qu’il entendait par «un changement radical dans le mode de fonctionnement de Tsahal, » le gĂ©nĂ©ral Gantz a rĂ©pondu : un autre type d’ennemi est Ă  nos portes. Il est «plus mobile, et plus fort dans la dissimulation et vient de plus loin. »

Si l’on compte les jihadistes prĂ©sents dans la partie nord de la carte (C’est Ă  dire, au nord d’IsraĂ«l), il faut ajouter ceux qui ont Ă©tĂ© dispersĂ©s dans le sud et l’est (l’Irak, la Jordanie et la pĂ©ninsule du SinaĂŻ), nous arrivons Ă  un total de 50.000 hommes armĂ©s et combattants islamistes, a-t-il dit ..

Alors, comment pouvons-nous les combattre tous en mĂȘme temps ? Cela peut fonctionner pour la bande de Gaza. Mais ce nouvel ennemi est largement dispersĂ©, et ne se prĂȘte pas Ă  nos outils militaires habituelles. Pourtant, nous sommes obligĂ©s de faire face Ă  cette menace et « nous avons aussi la possibilitĂ© de le faire. »
C’est tout ce que le chef de l’armĂ©e Ă©tait prĂȘt Ă  dire sur le sujet.

Il a prĂ©cisĂ© que les divisions militaires classiques sont Ă©videmment prĂ©sentes contre ces 50.000 terroristes d’al-QaĂŻda, l’armĂ©e rĂ©guliĂšre est dĂ©ployĂ©e sur les lignes de front fixes. Ils se dĂ©placent furtivement dans les rĂ©gions du dĂ©sert profondĂ©ment Ă©loignĂ©es, souvent banalisĂ©es, mĂȘme sur les cartes militaires.
Ils ont des centres de commandement, certains d’entre eux sont mobiles. Tsahal a donc dĂ©cidĂ© de repĂ©rer les cibles stratĂ©giques en Syrie et en Irak, y compris les principaux centres : route, des ponts, des petites villes et des champs de pĂ©trole et les pipelines.

Le GĂ©nĂ©ral Gantz a ajouté : « Nous comprenons que nous devons nous tourner vers une mĂ©thode de guerre qui repose sur l’intelligence, ce qui signifie mettre notre intelligence dans ces lieux. »
En d’autres termes, avant que les vĂ©hicules aĂ©riens israĂ©liens se rapprochent des objectifs djihadistes, le renseignement militaire du Corps des unitĂ©s sur le terrain de combat doit ĂȘtre Ă  portĂ©e de main, fonctionnant sur des Ă©tendues plus vastes que jamais. »

Selon des sources militaires des DEBKA, les amĂ©ricains en opĂ©ration en Afghanistan et au Pakistan pourraient soutenir cette guerre aprĂšs  le retrait des troupes amĂ©ricaines Ă  la fin de l’annĂ©e.

Il est raisonnable de supposer que les deux armées vont travailler ensemble en étroite relation dans la guerre contre Al-Qaïda.
La doctrine Gantz n’a pas Ă©tĂ© acceptĂ© par tous les gĂ©nĂ©raux et les commandants d’IsraĂ«l. Le 21 mai, l’ancien chef de la marine, Brig. (RĂ©s.) Elie Merom a fait des remarques carrĂ©ment critiques sur ce qu’il a appelĂ© le «monopole de la puissance de feu en profondeur » que le ministre de la DĂ©fense Moshe Yaalon a proposĂ© d’attribuer Ă  l’IAF.

Il a ajoutĂ© en disant que ce dĂ©sĂ©quilibre Ă©tait malsain, que l’armĂ©e de l’air a de nombreuses limites, et mettre tous ses Ɠufs dans le mĂȘme panier ne peut qu’entraĂźner des consĂ©quences incertaines.
Merom a ajoutĂ©: « Ces jours-ci, le feu automatique peut ĂȘtre lancĂ© Ă  partir de n’importe quelle plate-forme tout aussi bien et fidĂšlement que des avions. C’est aussi moins cher. « 


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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