Le porte-parole de l’armée israélienne a confirmé que les forces de Tsahal opèrent désormais au cœur de la ville de Gaza et contrôlent 40 % de son territoire. Un jalon stratégique qui marque l’affaiblissement visible du Hamas, mais aussi la complexité d’une bataille urbaine sans précédent.
En soirée, le porte-parole de Tsahal a fait une annonce qui résonne comme un tournant : « Nos forces opèrent actuellement dans la ville de Gaza. Nous tenons environ 40 % de son territoire. » Cette déclaration vient confirmer l’avancée progressive, mais constante, de l’armée israélienne dans ce qui fut pendant des décennies la capitale politique et militaire du Hamas.
Une bataille urbaine redoutable
La ville de Gaza est un labyrinthe. Des ruelles étroites, des immeubles surpeuplés, des tunnels souterrains : tout y est conçu pour compliquer l’action militaire. Pour Tsahal, l’objectif n’est pas seulement de conquérir du terrain, mais de détruire les infrastructures terroristes dissimulées sous les quartiers résidentiels.
« Nous ne sommes pas dans une guerre classique, mais dans une opération chirurgicale au milieu de centaines de milliers de civils », explique un officier cité par Infos-Israel.News. « Le Hamas a transformé la ville en forteresse, mais nous avançons méthodiquement. »
L’érosion du pouvoir du Hamas
Contrôler 40 % de Gaza n’est pas anodin. C’est priver le Hamas de ses points d’appui logistiques et symboliques. Les commandements locaux, les caches d’armes, les ateliers de fabrication de roquettes : tout cela tombe progressivement aux mains de Tsahal.
Le porte-parole de l’armée souligne que cette avancée se fait malgré l’usage cynique des civils par le Hamas. « Chaque tunnel que nous détruisons, chaque dépôt que nous neutralisons, rapproche Israël de l’objectif : réduire à néant la capacité militaire du Hamas. »
Une victoire psychologique
Au-delà de l’aspect tactique, cette progression a une dimension psychologique forte. Le Hamas, qui avait bâti son prestige sur sa capacité à résister « dans sa capitale », voit ses bastions tomber. Pour la population palestinienne, habituée à considérer Gaza-ville comme le centre du pouvoir islamiste, l’impact est immense.
« La chute partielle de Gaza-ville, c’est la fin d’un mythe », commente RakBeIsrael.buzz. « Le Hamas n’est plus un État dans l’État, mais une organisation acculée, traquée jusque dans ses propres tunnels. »
Le prix humain et militaire
Cette avancée, cependant, n’est pas sans coût. Tsahal paie un lourd tribut en soldats blessés ou tués, et doit mener des combats au corps à corps dans des environnements hostiles. Les civils gazaouis, eux, continuent de vivre dans des conditions dramatiques, pris en otage par le Hamas qui refuse d’évacuer et empêche les corridors humanitaires.
La responsabilité incombe clairement à l’organisation terroriste, qui se sert des civils comme boucliers humains. « Le Hamas transforme chaque maison en piège, chaque école en dépôt d’armes », rappellent les autorités militaires.
Une stratégie à long terme
L’objectif de Tsahal n’est pas seulement de conquérir 40 %, puis 60 %, puis 100 % du territoire urbain. L’objectif est de remodeler la réalité post-Hamas. « Si aucune alternative crédible n’émerge, un gouvernement militaire provisoire sera instauré », a indiqué le chef d’état-major. Une déclaration qui confirme que l’État d’Israël prépare déjà « le jour d’après ».
Répercussions régionales
L’avancée israélienne à Gaza a des répercussions immédiates dans la région. Le Hezbollah, au Liban, observe attentivement la méthode israélienne pour conquérir un espace urbain saturé de milices. Les Houthis, au Yémen, multiplient leurs menaces pour détourner l’attention. Quant à l’Iran, il redoute que l’affaiblissement du Hamas n’entraîne une perte de prestige pour l’ensemble de « l’axe de la résistance ».
Dans ce contexte, Israël envoie un message clair : malgré les pressions internationales, malgré les menaces multiples, son armée avance et impose son agenda.
La réaction internationale
À l’ONU et dans plusieurs capitales occidentales, l’annonce du contrôle partiel de Gaza suscite des débats. Certains réclament un cessez-le-feu immédiat. Mais d’autres comprennent que céder maintenant reviendrait à offrir une victoire politique au Hamas.
Les États-Unis, alliés indéfectibles, réaffirment qu’Israël a le droit de se défendre. Et les pays arabes modérés, partenaires des Accords d’Abraham, observent avec prudence mais aussi avec satisfaction l’affaiblissement d’une organisation islamiste qui menace toute la région.
Conclusion : une étape cruciale mais pas la fin
Contrôler 40 % de Gaza-ville, c’est une avancée historique. Mais c’est aussi un défi : comment tenir ces zones, comment neutraliser les poches de résistance, et comment préparer l’avenir politique de Gaza après la guerre.
Une chose est certaine : le Hamas n’est plus intouchable. L’image d’une organisation maîtresse de sa capitale s’effondre. Israël, pas à pas, construit les conditions d’une victoire stratégique. Et chaque quartier repris est une pierre de plus dans la reconstruction de la sécurité nationale.
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