Au cœur de la répression nationale contre le blanchiment d’argent, les particuliers ne peuvent plus avoir plus de 50 000 NIS espèces dans leurs bagages, au lieu de 100 000 NIS.

Plus tôt ce mois-ci, un diamantaire de 67 ans a été controlé à l’aéroport Ben Gurion d’Israël avec 200 000 euros en espèces. Après avoir débarqué d’un vol en provenant d’un pays d’Europe de l’Est, il s’est tout d’abord rendu à  la section verte «Rien à déclarer» tout en parlant au téléphone.

Les douaniers ont commencé à se méfier de l’homme et l’ont approché avec un chien renifleur d’argent spécialement formé et capable de flairer plusieurs liasses de billets dans ses bagages, pour au final y trouver un total de 200 000 euros.

L’autorité fiscale israélienne a décrit l’incident dans un communiqué de presse cette semaine. Le voyageur a dit aux douaniers qu’il avait été distrait par sa conversation téléphonique et avait oublié de déclarer l’argent, a indiqué l’administration fiscale.

Les enquêteurs fiscaux ont interrogé l’homme et après avoir déterminé que la source de son argent n’était pas criminelle, mais simplement une avance de trésorerie sur une vente de diamants, l’ont condamné à une amende de 120 000 NIS (35 000 $).

En décembre 2017, la Knesset a adopté une loi réduisant les entrées non déclarées aux frontières israéliennes de 100 000 NIS (29 000 USD) à 50 000 NIS (14 400 USD) et de 12 000 NIS (3 500 USD) aux frontières avec Gaz, d’Egypte et la Jordanie.

Les nouveaux immigrants, qui étaient auparavant exemptés de l’obligation, y sont également assujettis. Une source au sein de l’administration fiscale a déclaré au Times of Israel que les autorités fiscales avaient intercepté 40 personnes enfreignant la nouvelle loi depuis qu’ils ont commencé à l’appliquer à la mi-février.

La même source a déclaré au Times of Israel que l’administration fiscale a le droit d’infliger des amendes allant jusqu’à cinq fois le montant d’argent saisi, selon la gravité des circonstances.

La répression fait partie d’un effort national récent de lutte contre le blanchiment d’argent. Au cours de la dernière année, les résidents d’Israël ayant des revenus ou des avoirs à l’étranger ont fait l’objet d’une surveillance accrue. Les banques posent des questions approfondies sur la source de leur revenu, exigeant la preuve qu’elles ont payé des impôts à l’étranger et même la fermeture de comptes bancaires.

Au cours des deux dernières années, la Knesset israélienne a promulgué une série de lois anti-blanchiment sans précédent : une loi qui fait de l’évasion fiscale sévère une infraction principale pour le blanchiment d’argent, une loi qui oblige les prestataires de services monétaires à avoir une licence, ainsi qu’une loi réduisant le montant des espèces non déclarées que l’on peut transporter au travers des frontières, de 100 000 à 50 000 NIS.

Les raisons de ces changements sont doubles : l’enquête menée par le département américain de la Justice sur trois banques israéliennes pour faciliter l’évasion fiscale et le fait qu’Israël considère comme une priorité nationale de devenir membre du Financial Action Task Force, un organisme multinational qui établit des normes mondiales pour la lutte contre le blanchiment d’argent.

Tous les six mois, l’administration fiscale publie une liste d’amendes prononcées à l’encontre de personnes qui tentent de franchir les frontières avec d’importantes sommes d’argent. La grande majorité de ces amendes ont lieu aux frontières d’Israël avec les pays arabes. Beaucoup d’autres impliquent des individus voyageant à destination et en provenance de la Russie, de l’Ukraine, des pays africains et de la France.

Dans un incident, en janvier 2016, un étudiant yeshiva de 19 ans de Paris a été arrêté alors qu’il marchait à travers la section «rien à déclarer» des douanes à l’aéroport Ben Gurion.

Les fonctionnaires des douanes ont ouvert leurs bagages et ont été surpris de trouver plus de 541 000 euros en espèces qui avaient été soigneusement cachés dans une machine à confectionner du coton. Dans ce cas, l’administration fiscale a confisqué le montant total. Le propriétaire de l’argent était un homme du nom de Meir Rotnimer, un collecteur de fonds pour yeshivas et kashrut qui prétendait que la source de l’argent était des prêts qu’il avait contractés en Hongrie ainsi que des économies personnelles sur son salaire qu’il prévoyait  d’utiliser pour acheter un appartement à son fils.

Dans un autre incident en avril 2015, les douaniers avaient intercepté un citoyen franco-israélien du nom de Michel Dabi à l’aéroport avec 448 000 euros sur lui. Il avait déclaré aux autorités que la source des fonds était une agence de publicité qu’il possédait en France ainsi que des gains de loterie et des gains sur les courses de chevaux. Il a prétendu que cet argent était pour aider sa famille à vivre en Israël et pour les dépenses liées à sa propre immigration en Israël.
Dabi a été condamné à une amende de 350 000 shekels.

 

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