Un cas inhabituel : Le directeur général du ministère des Affaires religieuses , Yehuda Avidan, a publié (dimanche) une lettre inhabituelle dans laquelle il ordonne à la Hebra Kadisha et aux conseils religieux de tout le pays de ne pas participer à l’acheminement du corps en Israël d’un résident des États-Unis dont le fils est défini comme refusant le divorce .
« Dans certaines situations gravissimes, il y a une possibilité d’empêcher l’enterrement d’un membre de la famille d’une personne qui refuse le divorce »
« Le sujet : la mise en œuvre de la décision du Conseil du grand rabbinat d’Israël concernant la prévention des services funéraires », lit-on dans la lettre. Selon la lettre, le Conseil rabbinique a statué qu’en cas de situation impossible, l’enterrement des parents du refusant devait être empêché : « Le Conseil rabbinique en chef d’Israël, lors de sa réunion du troisième jour d’Elul, le 8 /30/22, a pris une décision selon laquelle ‘selon la Halacha, il sera possible d’empêcher l’enterrement d’un membre de la famille en Israel d’un fils refusant la guet »
« Le Conseil rabbinique en chef d’Israël a déclaré dans sa décision que le report de l’inhumation susmentionnée ne sera effectué qu’après qu’une décision à cet effet qui aura été prise dans une décision ou selon un avis halakhique émis par un tribunal rabbinique en Israël ou une décision rendue par un tribunal important à l’étranger reconnu par le Grand Rabbinat d’Israël, dont les décisions sont reconnues par le Grand Rabbinat d’Israël concernant les divorces »
La décision dramatique : « Ne pas coopérer »
« À la lumière de la décision susmentionnée du Conseil du Grand Rabbinat d’Israël, et à la lumière de ce qui a été déclaré dans le jugement du Beit Din Tzedek et du Conseil rabbinique de Californie […] – une instruction est par la présente donnée à toutes les sociétés de Hevra Kadisha et tous les conseils religieux à ne coopérer d’aucune façon en rapport avec l’apport du corps du père du fils refusant le divorce, et/ou pour son enterrement et/ou le traitement de toute question liée à son enterrement. Et cela tant que son fils n’a pas donné le divorce à sa femme », lit-on dans la conclusion.