….Sur le chemin de Jérusalem, je me suis arrêtée sur la montagne où repose le prophète Samuel. En ce lieu, régulièrement, je vais déposer mes prières et je sais que la vue splendide sur Jérusalem et ses environs me remplit de force et de joie profonde pour la journée. Il était encore très tôt, j’étais la seule femme présente. Habituellement, je me place aux pieds de la tombe mais ce matin-là, mon désir a été de me placer près de la tête, je ne saurais dire pourquoi.Puis en quittant ce lieu chargé d’énergies, j’ai passé ma main sur mes cheveux et une abeille qui s’était posée là, m’a piquée un doigt. La douleur a été vive et a duré quelque temps.

Je savais pourquoi j’avais été piquée et comme Dreuz.info fait partie de cette histoire, j’ai donc décidé de la partager avec vous.

En hébreu, une abeille se dit Dévorah (Deborah en français) qui s’écrit avec les racines du mot Dibour qui veut dire Parole.

Parce que j’ai souhaité freiner ma parole dans notre combat contre les forces obscures de l’islam nazifiant, une abeille posée sur mes cheveux m’a piquée. Les cheveux sont, entre autres, l’expression de la force mais surtout un lien de connexion avec la lumière divine, d’ailleurs la tête est le lieu où réside la pensée. C’est donc là que l’abeille s’est posée et c’est près de ma tête qu’elle a enfoncé son dard dans mon doigt. Moi, qui aime lire le monde comme un livre de signes, il m’a semblé alors comprendre que je ne devais en aucun cas me reposer et que ma parole devait s’ajouter à celles de mes compagnons de route.

Puis, j’ai parlé de cette histoire à mon époux et il m’a rappelée qui était Deborah.

Deborah était une femme, juge et prophète, qui a encouragé le peuple Juif et notamment le ministre de la guerre de cette époque, qui s’appelait Barak, à œuvrer dans la guerre contre les ennemis des enfants d’Israël. Barak refusait le principe de cette guerre si Deborah n’était pas du combat. Deborah était une femme qui parlait, chantait et savait prier. Elle a accepté en répondant à Barak que le mérite reviendra alors à une femme d’avoir gagné cette guerre. La guerre a été gagnée, également grâce à Yaëlle, autre femme qui a tué le chef ennemi de ses propres mains… après l’avoir nourri de lait.

Je ne connais pas bien cette histoire biblique mais je me suis laissée aller à penser ainsi :

Ce sont les femmes qui sont maitresses de l’art de la compréhension profonde, de la déduction, ou encore de l’intuition, et ce sont elles qui savent, plus que bien des hommes, recevoir et entendre les non-dits et sentir les dangers qui guettent les hommes. Ce que je dis ici est bien sûr une généralité fatalement inexacte pour toutes et tous, mais si profonde en tant que vérité ésotérique.

Deborah dit à l’Eclair (Barak veut dire Eclair) d’agir et d’avoir confiance. Elle sait entendre dans le silence, elle sait parler en Son nom, elle sait prier et elle sait chanter.

Yaëlle donne le lait qui endort l’ennemi et elle le tue par un coup porté sur sa tête, et Deborah, l’abeille, récolte le miel de la victoire décisive.

La parole, quand elle est épurée, donne la force et le courage d’agir dans les situations les plus extrêmes. Je ne sais quelle est la position de notre Chef d’état-major actuel dénommé Ehoud Barak, dans cette guerre malheureusement nécessaire contre l’Iran et je suppose qu’il s’agira d’une opération-éclair, destinée à détruire les nombreuses têtes d’ogives nucléaires de l’ennemi, mais je sais que le lait et le miel coulent dans le pays d’Israël et que les femmes, ici, sont vaillantes et courageuses.

Il n’y a plus de prophètes en Israël et il n’y a plus de femmes juges et prophètes. Mais le mérite des Justes existe et agit pour nous dans chaque génération.

Les femmes d’Israël ne sont pas des femmes qui chantent de joie et distribuent des bonbons quand leurs fils se font exploser au milieu des Juifs. Ce ne sont pas des femmes qui aiment la mort et se réjouissent des attentats suicides de leurs progénitures. Non, ce ne sont pas des femmes qui nourrissent leurs bébés avec la haine anti juive et anti occidentale.

Quand les femmes d’Israël prient, c’est pour le bien de tous et pour remercier le Ciel de la protection divine qui nous est garantie. Chacune d’entre nous est un petit soldat qui agit en toute discrétion, selon sa nature et ses qualités propres et souvent cette action prend l’habit de la parole et de la prière.

Ma manière à moi est d’écrire et l’abeille est venue me le rappeler, un peu douloureusement. Ceci a également eu le mérite de réveiller ma mémoire, et je me suis souvenue du temps où « Dreuz » se nommait « drzz ». Comme ce nom était imprononçable, je m’adressais à son directeur en l’appelant « l’abeille ». Je suis certaine qu’il me lit aujourd’hui et s’en souvient bien. Encore un hasard ? Mais non, c’est justement une histoire d’abeille.

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© Rachel Franco pour www.Dreuz.info

Jérusalem, Israël, le 26/08/2012