Une source au Qatar a déclaré hier (samedi) lors d’une conversation avec « Israel Hayom » qu’une éventuelle expulsion du pays des dirigeants du Hamas pourrait compliquer les contacts internationaux avec l’organisation terroriste, surtout si ses hauts responsables s’installent dans un pays hostile à Israël comme comme l’Iran. 

Hier, le Qatar a annoncé que le Hamas n’était pas le bienvenu dans le pays et qu’il ne servirait plus de médiateur dans les négociations pour un cessez-le-feu et la libération des personnes enlevées. Selon la source, « cette décision pourrait affecter le rôle du Qatar en tant que médiateur dans les conflits au Moyen-Orient. Elle pourrait amener le pays à s’aligner sur les intérêts des États-Unis et d’Israël, mais pourrait réduire son degré d’influence ». 

D’autre part, la même source, consciente de ce qui se passe au Moyen-Orient, souligne une autre considération de l’émirat : « Le Qatar s’efforce de se créer une image positive dans le monde, à l’instar des efforts d’autres pays, comme l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. L’hospitalité continue des dirigeants du Hamas interfère probablement avec ces ambitions. »