Dans une interview accordĂ©e Ă Kippah News, le directeur du sĂ©minaire de Lindenbaum fait rĂ©fĂ©rence Ă la crĂ©ation du dĂ©partement fĂ©minin et affirme : « Les chiffres augmentent et nous pouvons nous enfouir la tĂȘte dans le sable ou mener des actions qui apporteront une solution. «Â
« Je suis occupĂ© depuis des annĂ©es Ă Ă©tablir des itinĂ©raires appropriĂ©s pour les filles religieuses », a dĂ©clarĂ© le rabbin Ehad Taharlev, directeur du sĂ©minaire de Lindenbaum dans un appel Ă Kippah News aprĂšs lâannonce de la crĂ©ation dâune unitĂ© de combat pour les filles Dati (traditionnalistes) uniquement. Il ajoute et prĂ©cise Ă partir de son expĂ©rience sur le terrain, « Il est difficile et complexe de mettre en place un peloton fĂ©minin au sein dâune unitĂ© de combat mixte. »
Le rabbin Taharlev dit que ses Ă©lĂšves qui lui ont demandĂ© de servir dans lâarmĂ©e ont entendu de lui deux choses : « CâĂ©tait trĂšs difficile pour elles, pas physiquement, mais Ă cause de la culture et de la mentalitĂ© dâune religieuse qui sort de la serre du sĂ©minaire et qui est jetĂ©e dans la grande armĂ©e dâun seul coup. CâĂ©tait difficile pour moi rĂ©cemment. Jâai eu deux filles qui ont insistĂ© et aujourdâhui elles ne sont plus lĂ . «Â
« Lâestablishment rabbinique est gĂ©nĂ©ralement sensible Ă la rĂ©alité », explique le rabbin Taharlev, expliquant que « gĂ©nĂ©ralement, quelque chose se passe dâabord sur le terrain. Je pense que les rabbins devraient diriger et initier. « Cela vient dâun grand fĂ©minisme, mais des filles qui courent, font du fitness tous les jours et se disent : âPourquoi je ne peux pas ?â, Et la vĂ©ritĂ© câest quâelle le peut. »
« Nous pouvons nous enfouir la tĂȘte dans le sable et nous pouvons prendre des dĂ©cisions qui recevront une rĂ©ponse. Il y a toujours la question âDonnons-nous une lĂ©gitimitĂ© Ă cette dĂ©cisionâ, mais au final la rĂ©alitĂ© est plus forte que tout, et si vous donnez le bon et juste cadre il est indĂ©niable quâelles ne sây enrĂŽleront pas. «Â
Y a-t-il eu des difficultés avec Tsahal dans ce processus ?
Je nâai pas vu de difficultĂ©s particuliĂšres. Une fois quâil y a un intĂ©rĂȘt commun, les problĂšmes sont rĂ©solus. Ces filles ne combattront pas dans la guerre et nâentreront pas Ă Gaza, mais elles aideront aux missions aux frontiĂšres si nĂ©cessaire, alors pourquoi pas ?
Y a-t-il des inquiĂ©tudes au sujet de lâĂ©tablissement ?
« Les chiffres ne cessent de croĂźtre et il faut savoir bien prĂ©parer les filles Ă cela », explique le responsable du sĂ©minaire de Lindenbaum, rĂ©vĂ©lant quâil y a aussi des filles ultra-orthodoxes qui me consultent, pas en grand nombre et il y a celles qui choisissent dâaller Ă lâarmĂ©e. »
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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