Le tribunal de district de Haifa a approuvé dimanche la demande du ministre de l’Intérieur, Aryeh Deri, de révoquer la citoyenneté d’Alaa Ziyud d’Umm al-Fahm dans la vallée de Jezreel. Ziyud a frappé et a poignardé 4 victimes juives sur la Route 65 près de Gan Shmuel en octobre 2015 et en juin dernier a été condamnée à 25 ans de prison.
Le tribunal a jugé que la citoyenneté israélienne du terroriste devait être révoquée en octobre 2017 et qu’il recevrait une résidence temporaire, qui serait prolongée occasionnellement à la discrétion du ministre de l’Intérieur, assujetti à la loi sur la citoyenneté après que Ziyud ait purgé sa peine. Le détenu est autorisé à interjeter un appel à cette décision.
Au cours de l’attaque, le terroriste avait foncé avec son véhicule sur le soldat Orel Azouri et l’avait blessé sévèrement, puis avait fait de même sur un autre soldat qui se tenait à un arrêt de bus à la jonction de Gan Shmuel. Il est sorti de sa voiture et a poignardé Azouri et deux autres personnes. Un volontaire de police qui était en patrouille sans arme a arrêté Ziyud avec ses seules mains.
Au tribunal, le terroriste a affirmé que ce n’était pas une attaque terroriste, mais plutôt la perte de contrôle sur son véhicule : « Je n’ai rien fait, ils veulent me transformer en terroriste, je ne sais pas ce qu’ils veulent de moi » a t’il dit.
« La révocation de la citoyenneté de Ziyud constitue une étape appropriée et proportionnée », a déclaré le juge en chef adjoint de la Cour, Avraham Elyakim dans sa décision. « Tout citoyen, à côté de ses droits, a des obligations, dont l’une est l’obligation importante d’être fidèle à l’Etat, ce qui s’exprime dans l’obligation de ne pas mener des activités terroristes visant à nuire à ses citoyens et à leur sécurité ».
Le juge Elyakim a également écrit qu’ «un citoyen israélien ne peut être autorisé à nuire à la vie et à la dignité d’autres citoyens israéliens et quiconque décide de commettre des actes de terreur l’exclut de facto des citoyens du pays». Le juge a ajouté: «Ziyud a profité de sa liberté de mouvement pour nuire à la sécurité de l’État et au bien-être de ses habitants et a cherché à imposer une atmosphère de terreur et à tuer des vies humaines ».
Le juge a lu les prénoms des victimes de Ziyud : Orel, Liat, Niv et Adi, et a noté qu’ils avaient également un droit constitutionnel : – le droit à la vie.