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Vingt otages pour 2 000 terroristes. Voilà les chiffres bruts qui se cachent derrière ce qui pourrait bien être la pire affaire de prise d’otages de l’histoire militaire. Mais laissez-moi vous expliquer ce qui se passe réellement ici.

Netanyahou, qui a laissé le Hamas construire son infrastructure terroriste pendant 15 ans, vient d’accepter de libérer des tueurs aguerris – et Trump, étonnamment, l’a poussé à le faire. Le même Trump qui se vantait de « l’Amérique d’abord » joue désormais le rôle de négociateur avec la vie des Israéliens.

Parlons chiffres : 80 % des terroristes libérés retournent à la violence. Un calcul simple : ces 2 000 libérations entraîneront probablement environ 400 victimes juives à l’avenir. Nous n’échangeons pas des otages contre des prisonniers, nous échangeons des victimes identifiées contre de futures victimes.

La réalité militaire est encore plus sombre. L’armée israélienne, qui dispose pourtant de l’une des armées les plus sophistiquées au monde, est en train de se retirer de Gaza après 15 mois de campagne. Des millions d’Israéliens continuent de courir vers les abris anti-aériens pour se protéger des missiles houthis. Le Hezbollah reste à 90 % intact.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Suivez la piste de l’argent : le cercle intime de Trump raconte la véritable histoire. Les liens de Stephen Witkoff avec le Qatar. Les millions saoudiens de Jared Kushner. Même le beau-père de Tiffany, la fille de Trump, a des liens avec le Hezbollah. Ajoutez à cela l’influence de Tucker Carlson et la nouvelle campagne de Trump auprès des électeurs musulmans du Michigan – vous obtenez une tempête parfaite d’intérêts compromis.

Le marché s’aggrave : le Hamas en sort renforcé, légitimé par la reconnaissance internationale. Il reçoit des milliards d’aide par le biais de centaines de camions quotidiens qui, selon le récent podcast de Caroline Glick, font passer de l’argent en contrebande et des caméras en plastique utilisées pour suivre les mouvements de Tsahal.

Netanyahou savait depuis le premier jour que cette guerre était ingagnable. On ne peut pas vaincre un ennemi tout en lui fournissant de la nourriture, de l’eau, de l’électricité et de l’argent. Plus de 800 soldats israéliens sont morts, laissant 250 veuves et 600 orphelins. Pourquoi ? Le Hamas a déjà remplacé leurs pertes.

L’ironie cruelle est qu’Israël aurait pu empêcher un autre 7 octobre sans perdre un seul soldat – simplement en contrôlant la frontière de 50 kilomètres avec des chars et en donnant l’ordre de tirer à vue dans une zone tampon d’un kilomètre et demi. Au lieu de cela, ils ont dépensé des milliards pour une clôture qui a échoué de façon spectaculaire.

Biden a tenté de faire avancer ce même accord de reddition depuis le mois de mai. Plutôt que de proposer une alternative plus solide, Trump a contraint Israël à l’accepter juste à temps pour son discours d’investiture. Le « maître des négociations » sert la sécurité israélienne comme slogan de campagne.

A l’avenir, il faut s’attendre à une pression accrue sur Israël. L’admiration de Trump pour les accords sur la sécurité, les intérêts financiers de ses conseillers au Moyen-Orient et sa nouvelle base électorale musulmane laissent penser que ce ne sera pas la dernière fois qu’Israël sera contraint de faire des concessions dangereuses.

Alors, tout cela est-il mauvais ? – parce que c’est vraiment ce que l’on ressent.

Eh bien, si vous regardez la situation sous un angle différent, vous verrez quelque chose d’incroyablement réconfortant.

Je considère Trump comme faisant partie du plan de Dieu pour plusieurs raisons. Dans Ézéchiel 38-39, l’Amérique est décrite comme « Magog » – une nation qui s’opposera à contrecœur à Israël avant l’arrivée de notre Messie. Je crois que Trump remplit ce rôle en faisant pression sur Israël pour qu’il conclue des accords qui nous nuisent.

Je pense que Trump va d’abord vaincre l’Iran, comme le Talmud prédit la chute de la Perse face à la Rome moderne (l’Amérique). Mais ensuite, il fera pression sur Israël pour qu’il fasse des concessions dangereuses – exactement ce que Magog est censé faire.

Nos textes prédisent que le gouvernement israélien sera faible et incompétent juste avant la venue du Messie. Regardez ce qui se passe actuellement avec l’accord avec le Hamas : cela colle parfaitement. Les attentats du 7 octobre et tout ce qui a suivi étaient des signes prédits que la rédemption est proche, avec Trump jouant son rôle dans ce plan divin.

Trump n’est ni méchant ni antijuif. Il ne fait que remplir son rôle de chef de Magog, empêchant Israël de contrôler les terres bibliques et le Mont du Temple jusqu’à la venue du Messie. Tout le monde joue son rôle exactement comme prévu. Notre rédemption est imminente.

Par le rabbin Isser Z. Weisberg, un érudit et auteur basé à Toronto, spécialisé dans la prophétie biblique et l’eschatologie juive. Il vit avec sa femme Chana et leur famille tout en gardant un emploi du temps chargé d’écriture et de conférences.

Les écrits du rabbin Weisberg ont été publiés dans la presse juive, sur chabad.org et dans le magazine Mishpacha, entre autres.

Vous pouvez suivre le rabbin Weisberg ici : https://www.youtube.com/c/RabbiIsserZWeisberg