Masarwa a affirmĂ© dans son enquĂȘte quâil avait dĂ©couvert les corps de sa femme et de leurs fils lorsquâil est arrivĂ© Ă la maison avec son frĂšre aprĂšs avoir entendu des cris provenant de la direction de la maison. Le reprĂ©sentant de la police a affirmĂ© lors de lâaudience quâil existe des preuves le liant au meurtre. Il a ajoutĂ© qu' »il y a une indication quâil y a eu une dispute entre le couple il y a environ deux ans et nous devons lâexaminer ».
Le suspect a affirmĂ© dans son enquĂȘte : « JâĂ©tais sur le toit de lâimmeuble, jâai entendu des bruits, je suis descendu et mon frĂšre est venu avec moi chez moi et câest comme ça que jâai retrouvĂ© ma femme et mes enfants. Câest mon frĂšre qui a appelĂ© le EMS. Je ne lâai pas fait. » De plus, malgrĂ© les propos de ses connaissances sur le passĂ© mental de Masarwa, on ne sâattend pas Ă ce quâil puisse sâen servir pour sa dĂ©fense, puisque le passĂ© mental en question date dâil y a plus de dix ans.
Lâavocat Guy Ein Zvi, qui reprĂ©sente Masarawa au nom du bureau du dĂ©fenseur public, a dĂ©clarĂ© Ă Network B ici que le suspect prĂ©tend ĂȘtre arrivĂ© sur les lieux avec son frĂšre aprĂšs avoir entendu des cris provenant de la direction de la maison. Il a Ă©galement dĂ©clarĂ© que « des questions qui rendent difficile lâacceptation de lâaffirmation de la police » ont Ă©tĂ© soulevĂ©es lors de la discussion. Selon lui, le suspect « nâa pas changĂ© de vĂȘtements depuis lâarrestation et il nây a aucune trace de sang sur ses vĂȘtements. Il nây a aucun signe de lutte sur son corps qui convienne au meurtre, il nây a aucune plainte de violence contre lui ». et la famille nâest pas trĂšs connue. »
Le frĂšre de Baraa a dit Ă âKhanâ que « câĂ©tait une bonne fille et son histoire est terminĂ©e. Ăa me fait mal, ça fait mal Ă tout le monde, jâaurais aimĂ© mourir Ă sa place. Nous nâavons jamais entendu dire quâelle nâĂ©tait pas en colĂšre contre lui. LĂ Ă©tait une bonne attitude, nous Ă©tions une seule famille. » Sur les excuses, il a ajoutĂ©: « Ils ont partagĂ© notre chagrin et nous aussi. Câest un dĂ©sastre pour tout le monde. »
LâentrĂ©e de la maison familiale. Photo : porte-parole de la police.
Lorsque Wad Jaber, un proche de Baraa, a racontĂ© dans une interview Ă Network B les sentiments depuis le meurtre : « La famille est sous le choc, il nây avait aucun signe prĂ©curseur, quâest-il arrivĂ© dans sa tĂȘte ? Câest impossible Ă savoir. Nous nâavons pas connaissance de problĂšmes mentaux, ce nâest quâaujourdâhui que nous avons entendu pour la premiĂšre fois, et je ne sais pas si câest vrai ou non », a dĂ©clarĂ© Jaber.
Le couple et les enfants vivent en dessous de la maison des parents du mari, ce sont les membres de la famille qui ont appelĂ© le MDA et la police. Câest une famille normative peu connue et sans antĂ©cĂ©dents de violence. Il y a une dizaine dâannĂ©es, le mari a Ă©tĂ© briĂšvement hospitalisĂ© dans un hĂŽpital psychiatrique, mais depuis lors, il nây a eu aucune hospitalisation et aucun autre traitement mental nâest connu.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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