Après avoir fait allusion dans une lettre à sa démission prochaine suite aux événements du massacre du 7 octobre, les services de sécurité étudient la possibilité de remplacer le chef d’état-major Herzi Halevi.

Selon la publication du journaliste Suleiman Masveda, les services de sécurité envisagent quatre noms qui pourraient remplacer Halevi.

Le premier est le général Amir Baram, chef d’état-major adjoint, une figure considérée dans les milieux politiques et sécuritaires comme étant de nature offensive. Baram n’est pas directement lié à l’échec ayant conduit au massacre, car il est davantage impliqué dans la construction des capacités de l’armée israélienne (Tsahal) que dans les questions tactiques.

Le second est Eyal Zamir, directeur général du ministère de la Défense. Zamir est très apprécié du Premier ministre Netanyahu et du ministre de la Défense Katz. Cependant, il a été associé au cours de l’année dernière à l’ancien ministre de la Défense Yoav Galant, ce qui pourrait constituer un obstacle à sa nomination.

L’autre est le directeur général du ministère de la Défense, Eyal Zamir. Zamir est très acceptable pour le Premier ministre Netanyahu et le ministre de la Défense Katz, mais il a néanmoins été identifié l’année dernière avec l’ancien ministre de la Défense Yoav Galant, ce qui pourrait le priver de son poste.

Un autre nom envisagé est celui du commandant du Commandement du Nord, Uri Gordin. Gordin est aimé des membres du cabinet et est également défini comme étant de nature offensive, mais Gordin est néanmoins identifié au chef d’état-major sortant Halevi.

Un quatrième nom étudié avec beaucoup d’intérêt est Eliezer Toledano, qui dirige le département stratégie. Toledano est connu pour être proche du Premier ministre Netanyahu et des ministres de droite.

Cependant, le doute suite aux événements du 7 octobre plane sur Toledano après qu’il ait servi comme commandant du Commandement Sud ces dernières années.