Il y a environ trois semaines, un déploiement d’unités de la Division 5 du Hezbollah dans le nord du Golan s’est fait sentir.
Après son implication dans la guerre civile en Syrie en 2011, le Hezbollah est de retour et place le Liban en tête de ses priorités, à la suite de quoi il a rapatrié d’importantes forces syriennes.
La plupart des combattants du Hezbollah qui étaient épuisés au cours des longues années de rébellion ont cherché à rentrer chez eux, mais les Iraniens ont refusé de l’approuver. Et les forces afghanes et les membres des communautés chiites du nord de la Syrie, Al-Foa et Qarayula, l’assimilent au cadre de la 5ème division, située dans la partie sud-est de la capitale sud syrienne-Daraa.
Il existe également des quartiers généraux iraniens et le Hezbollah dans le sud de la Syrie. Récemment, les divisions 5, sous l’instruction des Iraniens, ont envoyé la 112ème brigade capturer les hauteurs du Golan contre Israël, après que la 61ème brigade occupant la ligne eut érodé et disparue de façon permanente dans des combats contre les rebelles et Daesh qui se trouvaient dans leur zone de contrôle.
La 112ème brigade, ainsi que la 90ème brigade, occupe désormais toute la longueur de la frontière du Golan avec Israël et sert d’observateur au Suprême Command iranien, dirigé par le général Sulimani, et lui fournit d’excellents renseignements tactiques sur ce qui se passe à la frontière israélienne.
Le site d’information libanais « Electronic News » indique que les divisions 5 comprennent maintenant une division de combattants chiites fidèles à l’Iran et que le commandement de toute la division est actuellement entre les mains du Hezbollah et non comme il l’a toujours été entre les mains du commandement syrien.
De cette manière, les Iraniens ont légitimé leur présence en Syrie après que les combattants chiites étrangers aient revêtu l’uniforme de l’armée syrienne et obtenu une carte d’identité syrienne.
Le Hezbollah ne peut pas quitter la Syrie car il est contraire aux intérêts stratégiques de l’Iran de contrôler Damas et le sud de la Syrie face au plateau israélien du Golan.
Aujourd’hui, il faut se demander si les Iraniens gardent vraiment la distance limite de la frontière israélienne de 85 kilomètres ou peut-être seulement de 45 kilomètres ou s’ils sont déjà derrières les barrières frontalières avec Israel ?