Amos Gilad : “Si les avions russes volent sur notre territoire, nous éviterons le conflit”.

Ceci a été déclaré par le chef du département politique et militaire du ministère israélien de la Défense, et ancien commandant de la région du Nord, et du renseignement militaire, Amos Gilad.

Parlant ce samedi lors d’une conférence à Beer Sheva, Amos Gilad a déclaré que, lors de la visite à Moscou en septembre entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président Poutine, ce dernier a accepté qu’Israël se réserve le droit d’agir en Syrie pour protéger ses intérêts lors de convois d’armes pour le “Hezbollah” et l’aviation russe pourra voler librement près du territoire israélien et même traverser la frontière en cas d’urgence.

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Dans une situation de guerre, il est impossible d’éliminer complètement de telles choses, “mais nous pouvons créer un mécanisme qui permettra d’éliminer les incidents et conflits”, a déclaré Gilad. “Je ne pense pas que nous abattrons tout avion qui pénétrera dans notre espace” a-t-il dit.

Pour que de tels cas ne se reproduisent pas comme ce fut le cas en Turquie, les deux pays sont restés en étroite coordination entre les responsables militaires des deux pays.

Selon Amos Gilad, le leadership politique et militaire des deux pays a été convenu sur le cadre géographique et le travail opérationnel de l’armée de l’air israélienne dans le ciel syrien.

L’incident en Turquie et la crise dans les relations entre Moscou et Ankara confirment une fois de plus la justesse de la politique de la direction israélienne, qui est s’est rendue à Moscou immédiatement après le début de l’intervention des avions russes en Syrie afin d’établir des règles du jeu claires.

Amos Gilad a refusé de confirmer les informations de certains médias arabes, à propos d’un récent raid aérien de Tsahal sur un site du  “Hezbollah” dans les montagnes d’Al-Kalamun près de Damas.

Le ministre de la Défense a pour sa part fait une révélation lors d’une interview sur Radio Israël, lorsqu’on lui a demandé s’il y a eu une récente intrusion d’avions militaires russes dans l’espace aérien israélien. En réponse, Ya’alon a répondu que “jusqu’à présent, il n’y a eu qu’un petit écart qui a été immédiatement corrigé. Ce fut une déviation d’un vol d’avion à un mile dans notre territoire, mais l’avion est immédiatement retourné en territoire syrien”.

Yaalon n’a pas dit quand l’incident est survenu, mais a ajouté que “il n’y avait pas d’erreur à ce sujet, l’avion a volé à proximité du plateau du Golan et dans le cadre de notre coordination, cela ne nous gêne pas car tout se passe en Syrie”.