Le fervent défenseur de France Palestine, Richard Ferrand a été nommé ministre de la cohésion des territoires au gouvernement Macron.
Richard Ferrand a financé à hauteur de 2.000 euros une branche locale de l’association France-Palestine en 2016, comme l’indique le site de l’Assemblée nationale qui permet de consulter les réserves parlementaires de chaque élu.
L’AFPS Centre-Bretagne, un soutien affiché au BDS, est à l’origine de plusieurs actions du mouvement de boycott contre l’Etat hébreu.
Dans une lettre de son président, Jean-Pierre Jeudy, adressée au Premier ministre en janvier 2016, il compare le soutien au BDS à « l’exercice d’une simple liberté d’expression », déplorant qu’il s’agisse d’un délit en France.
Selon son site, l’AFPS a notamment mené une action BDS contre trois grandes surfaces de Carhaix, en décembre 2014. « Pour la paix en Palestine, sanctionnez la politique d’Israël », pouvait-on lire sur le tract distribué à l’occasion de cette action.
Le député et conseiller régional Richard Ferrand a réagi à la polémique autour de son financement à l’association en publiant le 26 mars sur son site internet un billet intitulé « Pour en finir avec une rumeur de la fachosphère ».
Ferrand y confirme sa contribution à l’association, qui visait, écrit-il, à « soutenir un projet d’équipement mobilier pour une classe de jeunes filles dans le camp d’El Aroub en Palestine ».
Il indique par ailleurs « que ce territoire est jumelé avec la commune de Carhaix située dans ma circonscription d’élection ».
L’homme clé de l’entourage d’Emmanuel Macron conclut en expliquant qu’il « ne le regrette pas » et dénonce des polémiques inutiles.
Lors d’une conférence débat au Crif le 22 mars dernier, Emmanuel Macron avait dénoncé les actions du BDS et déclaré qu’il « condamnerait toutes les formes de boycott à l’échelle nationale et internationale ».
« En France je condamnerai toujours les actions ou appels au boycott », avait précisé le candidat à l’élection présidentielle.
Un arrêt de la Cour de Cassation de 2015 a rendu le BDS illégal en France.
« En France je condamnerai toujours les actions ou appels au boycott » avait déclaré Macron au Crif »…
Source I24