Des dizaines de juifs ultra-orthodoxes ont manifesté aujourd’hui (mardi) sur la rue Bar Ilan à Jérusalem contre la décision d’autopsier le corps du bébé mort noyé, hier dans un hôtel à Ashdod. Les manifestants ont bloqué les routes et saboté les voitures. La manifestation a atteint une telle tension qu’un chauffeur de bus est descendu de la voiture tenant un fusil M16 devant les manifestants.
Les manifestants ont bloqué et entouré le bus tandis que le conducteur tenait son M16 pendant que les Haredim lui criaient «assassin meurtrier». Le conducteur a rangé son pistolet, est remonté dans le bus. Profitant qu’il ait le dos tourné, un protestataire l’a frappé au dos.
Le porte-parole de la police a déclaré que des centaines de juifs ultra-orthodoxes manifestaient dans plusieurs endroits du pays et bloquaient la place du Sabbat à Jérusalem et le Jourdain à Jérusalem. Jusqu’à présent, cinq émeutiers ont été arrêtés.
Le tribunal d’Ashkelon a discuté ce matin concernant la demande de la police pour une autopsie du bébé qui s’est noyé hier dans une chambre d’hôtel à Ashdod. La police voulait connaître la cause de la mort car il y a eu un développement important dans l’enquête, mais ses parents se sont opposés au processus pour des raisons halakhiques. Le juge a statué que le corps du bébé serait autopsié, mais a retardé la décision de 24 heures pour permettre à la famille de faire appel.
Selon l’enquête initiale, le bébé a été placé dans un jacuzzi dans la pièce où la famille séjournait. Une ordonnance de bâillon a été imposée sur les autres détails de l’affaire. Des manifestations ont eu lieu hier soir à Ashdod et à Jérusalem suite à une enquête de police.
Des centaines de Haredim ont bloqués la rue Haim Bar-Lev et Shevatim Israël dans la capitale, et le tramway où ont eu lieu des affrontements graves entre la police et les manifestants. La police de la station d’Ashdod a ouvert une enquête après que la conduite du couple ait soulevé leurs soupçons.
L’édition exclusive des caméras de sécurité de l’hôtel d’Ashdod révèle les moments dramatiques après la noyade d’un bébé dans l’une des chambres. La documentation montre les ambulanciers paramédicaux qui sont arrivés à l’hôtel, évacuant le bébé et accompagnant la famille. Les paramédicaux convoqués sur les lieux ont commencé à effectuer des opérations de réanimation cardio-pulmonaire et l’ont envoyé à l’hôpital d’Assuta, dans la ville, où les médecins ont dû constater sa mort.
Egged a commenté : … « C’est un chauffeur de bus qui vit et travaille au-delà de la ligne verte et qui est membre de l’équipe d’intervention rapide de la police des bénévoles, c’est pour cette raison qu’il garde une arme 24 heures par jour. Après que le bus ait été attaqué par une foule déchaînée, il est descendu pour vérifier les dégâts et a gardé son arme car il ne peut pas laisser l’arme sans surveillance. Une enquête initiale menée avec le conducteur et les vidéos que nous avons reçues indique que l’arme n’est dirigée contre personne et n’a pas été utilisée de manière incorrecte, et donc il a été conclu qu’il n’y a rien de mal dans le comportement du conducteur ».
[…] cru que le bébé avait glissé des mains de la mère pendant le bain et s’est noyé. Lorsque des doutes ont surgi, la police a exigé une autopsie. La communauté religieuse, à laquelle appartiennent les parents du bébé, est arrivée devant la […]