En Israël, certains produits de bases (pas tous !) affichent des prix de produit de luxe comme les produits laitiers. La décision de Tnouva ne va pas réjouir les Israéliens !

En effet, la société pointe un doigt accusateur sur le Ministre des Finances M.Kahlon, affirmant qu’il refuse d’ajuster le prix des produits depuis la hausse du prix du lait cru. Selon le PDG de Tnouva: « L’État ne respecte pas les règles qu’il a établies ».

Le groupe Tnouva a déposé une requête auprès de la Cour suprême demandant aujourd’hui au ministre des Finances Moshe Kahlon de signer une ordonnance de mise à jour des prix contrôlés des produits laitiers, suite à la hausse du prix du lait cru. « La pétition a été présentée à la lumière du fait que, contrairement à la logique et la justice, le ministère des Finances ignore les dispositions de la loi l’obligeant à ajuster le prix contrôlé aux coûts des produits supervisés. »

Il y a deux semaines , la Tara Dairy a déposé une requête similaire auprès de la Haute Cour de Justice demandant que le prix du lait cru, qui est le prix que le gouvernement oblige aux laiteries à payer aux producteurs laitiers, soit réduit. La seconde est d’augmenter le prix contrôlés des produits laitiers, qui n’incluent même pas les hausses précédentes du prix indicatif.

Le PDG de Tnouva, Eyal Malis a déclaré « Je regrette que l’État agisse de façon irresponsable dans l’industrie israélienne, car cette décision nous fait mal car 80% de ses matières premières sont basées sur l’agriculture israélienne. Un mouvement dans lequel l’État ne respecte pas les règles qu’il a établies. Une décision inconcevable qui sape les fondements sur lesquels toute l’industrie s’appuie. « 

Il a ajouté : « Cela créé une situation impossible où une entreprise est engagée à acheter des matières premières agricoles dans une taille donnée, un prix déterminé par le gouvernement, et de vendre à perte en vertu d’une ordonnance de contrôle par le gouvernement. Malheureusement, nous n’avons pas d’autre choix que de nous tourner vers le tribunal et de demander d’ordonner d’approuver immédiatement les recommandations du ministère des Finances ».