Lorsque que les Juifs dispersĂ©s se rassemblent et se rĂ©tablissent sur leur Terre, par la mĂȘme ils divulguent Ă la face dâune HumanitĂ© pantoise que lâEternel est sincĂšre et authentique, que la Torah ne sâest guĂšre fourvoyĂ©e, que la Sentence divine quant Ă lâEternitĂ© du peuple dâIsraĂ«l est immuable!
Les manifestes prophétiques annonçant la renaissance du peuple juif ne sont point des réconforts anodins et erronés.
Quand le verbe prophĂ©tique sâaccomplit au vu et su de peuples agitĂ©s par lâĂ©motion, il ne peut y avoir de plus Ă©minente sanctification du nom de D.ieu.
EzĂ©chiel annonce : «Ils y demeureront en sĂ©curitĂ©, ils bĂątiront des maisons, planteront des vignes et demeureront en sĂ©curitĂ©. Parce que Je ferai justice de leurs ennemis dâalentour et ils reconnaĂźtront que Moi, le Seigneur, Je suis leur D.ieu.» (28,26).
A la reconstruction et lâagriculture sâadditionnent ici un troisiĂšme concept non moins constitutif, la sĂ»retĂ© nationale; voici donc des concepts qui prĂ©cĂ©demment citĂ©s assurent la pĂ©rennitĂ© du Peuple juif sur sa Terre.
A plusieurs reprises la sĂ©curitĂ© dâIsraĂ«l se prĂ©sente comme un sujet prĂ©pondĂ©rant, car tout en espĂ©rant des jours meilleurs oĂč lâHumanitĂ© convertira son Ă©pĂ©e en soc de charrue, nous devrons possĂ©der une armĂ©e de dĂ©fense forte et vigoureuse.
Il nâest guĂšre aisĂ© de mettre fin Ă deux mille ans de torpeur, et il nâest jamais facile de sâarracher mĂȘme du plus fastueux des tombeaux.
Cette fonciĂšre mutation des conditions dâexistence sâaccompagne gĂ©nĂ©ralement de coups et de blessures, de discordes et dâennuis de tout ordre. ConcrĂštement, lâallĂ©gresse ressentie en participant et en Ă©tant le tĂ©moin du rassemblement des exilĂ©s se mĂȘle souvent aux souffrances provoquĂ©es par la contestation barbare et grossiĂšre de nos ennemis, qui nous prĂ©fĂšrent, de loin, dans nos cercueils millĂ©naires. Lâexaltation ressentie lors de la réédification du pays, de sa nouvelle floraison, sâobscurcit aussi de par les Ă©preuves Ă traverser pour garantir lâintĂ©gralitĂ© de la Terre promise et donnĂ©e Ă notre Peuple.
Lâillustre adage romain certifie «Si vis pacem para bellum, si tu veux la paix, prĂ©pare la guerre».
Notre maĂźtre MaĂŻmonide fit de mĂȘme dans son ouvrage concernant les lois relatives Ă la vie nationale, voulant ainsi nous apprĂȘter Ă une cruelle rĂ©alitĂ©, celle des hommes, vils et mĂ©prisables.
Depuis notre indĂ©pendance et jusquâĂ ce jour le terrorisme arabe frappe violemment notre population civile innocente, nous avons aussi combattu nombre de fois, au cours de guerres sanglantes, afin de nous dĂ©fendre et dâassurer notre futur.
La sĂ©rĂ©nitĂ© tant promise par nos ProphĂštes lors du retour au pays reste toujours prĂ©caire et incertaine. Nous remarquons deux genres de quiĂ©tude, le premier brosserait un tableau idĂ©al oĂč une paix et un amour utopique rĂ©giraient les peuples du monde et le second, plus pragmatique, imminent et tangible, fondĂ© sur une aptitude Ă nous protĂ©ger et Ă paralyser la barbarie de lâadversaire par une guerre dĂ©fensive.
ĂzĂ©chiel, toujours lui, nous avait prĂ©venus que la Paix dont parlait la Torah nâĂ©tait pas nĂ©cessairement construite sur les paisibles aspirations de nos voisins, mais se fondait Ă jamais sur la peur que nous leur inspirions: «JâamĂšnerai la paix sur Terre, et vous dormirez sans crainte⊠Et le glaive ne traversera pas votre pays. Et vous poursuivrez vos ennemis ⊠Ils tomberont sous votre glaive. Cinq dâentre vous en poursuivront cent, et cent dâentre vous en poursuivra une myriade ⊠Et vos ennemis tomberont devant vous par le glaive ». (Vayikra 26, 6-8).
Il est vrai que le propos rapporté ici peut paraitre contradictoire car le verset réunit la notion de paix avec la traque de nos ennemis.
Certes la rĂ©alitĂ© nâa rien dâidĂ©al mais avouons sans crainte que notre prĂ©sent ne ressemble en rien Ă notre hier et quâil nous assure malgrĂ© tout une certaine sĂ©curitĂ© et une paix relative.
Ă lâĂ©poque de nos pĂ©rĂ©grinations dans les mĂ©andres dâexils tragiques et dramatiques nous devions supporter brimades et vexations, carnages et gĂ©nocides.
Aujourdâhui, nous avons de nouveau la possibilitĂ© dâĂȘtre maĂźtre de nos existences, car nous disposons dâune armĂ©e qui nous dĂ©fend et sâil le faut, pourchassera  nos ennemis oĂč quâils soient.
Soyons les obligĂ©s de lâEternel D.ieu dâIsraĂ«l, six millions de Juifs inspirent la crainte, si probante, Ă des centaines de millions dâĂȘtres fanatiques et ne rĂȘvant que de la destruction dâIsraĂ«l. Ce ne sont toujours pas les fameux rapports de force enseignĂ©s par la Torah, mais nous nous en rapprochons de plus en plus.
AssurĂ©ment, nous souhaitons que notre unitĂ© nationale, notre confiance en lâEternel et notre puissance militaire dissuadent qui que ce soit dâune guerre Ă©ventuelle
Par Rony Ackrich pour Alyaexpress-News
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