Dans la soirée de lundi, les représentants d’Airbnb ont rencontré le ministre israélien du Tourisme, Yariv Levin. Une décision «hésitante» a été prise de poursuivre les négociations et de ne pas entamer le boycott annoncé précédemment sur les yishouvim en Israël.
Il y a un mois, la société a annoncé qu’elle supprimerait environ 200 annonces de locateurs des localités israéliennes en Judée Samarie car selon eux, « ce territoire étant contesté ».
Cela a provoqué un énorme scandale en Israël et la menace de nombreuses poursuites devant les tribunaux américains sur le lieu d’enregistrement de la société. Il s’agissait même d’interdire à Airbnb de travailler avec des publicités israéliennes.
Après sa rencontre avec Levin, un porte-parole d’Airbnb a déclaré aujourd’hui, alors même qu’il «gelait» la décision de boycotter les locations d’immobilier en Judée-Samarie, ils comptaient continuer à travailler avec Israël malgré le « conflit entre Israéliens et Palestiniens ».
Airbnb ne va pas officiellement annuler sa décision précédente, mais se prépare à écouter les avis d’experts, y compris des israéliens.
Le ministre du Tourisme, Yariv Levin, a qualifié la décision d’aujourd’hui « un pas important dans la bonne direction ». Le boycott est reporté.
Après que certains médias israéliens aient annoncé aux médias qu’après leur rencontre avec Levin, Airbnb avait abandonné son intention de boycotter les localités, la société a diffusé une vague «clarification» en anglais. Le texte reçu par le Times of Israel indiquait que les publications d’aujourd’hui étaient « inexactes », mais que la société n’accepte pas le mouvement BDS et qu’elle est consciente de la complexité déroutante des problèmes locaux, mais qu’elle continuera donc à travailler sur sa nouvelle politique.
La société mondiale ne souhaite pas être à l’épicentre d’un scandale politique et cherche un moyen d’apaiser d’une manière ou d’une autre les Israéliens et le reste du monde.