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Après avoir été expulsée du « camp sioniste », Tzipi Livni a lancé sa propre campagne électorale du parti du mouvement qu’elle dirige. Livni a critiqué le Premier ministre Benjamin Netanyahu et a déclaré: « Netanyahu et ses partenaires transforment Israël en un pays non juif et non démocratique. »

Livni a ajouté: « Afin de préserver un Israël juif et démocratique, je continue à brandir la bannière de la séparation avec des Palestiniens, mais devant nous, devant la société israélienne, se crée un dangereux mouvement d’idéologie associé à la criminologie ».

Elle a précisé: « Une idéologie dans laquelle Shaked est venu pour détruire les tribunaux, et Israël ne peut pas se permettre à nouveau d’une telle politique. »

 » En criminologie, nous trouvons un Premier ministre qui incite tous ceux qui le protègent. Il ne doit pas rester un jour de plus au bureau du premier ministre.  »

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Elle a déclaré: « Au cours de la campagne, vous verrez des discours graves et difficiles, mais nous pensons que nous devons mettre ce grand défi sur la table, le danger qui nous attend, le danger qui guette aujourd’hui l’existence d’Israël est celui qui est mené malheureusement par le Premier ministre israélien.  »

Yoel Hasson, ancien député, a évoqué la période au cours de laquelle le mouvement faisait partie du camp sioniste:  » Nous étions attachés au partenariat parce que nous voulions créer l’espoir d’une révolution ».

Le parti travailliste s’est dissout plus tôt ce mois-ci après que le président travailliste Avi Gabbay eut annoncé le démantèlement du « camp sioniste ». Cette décision fut une surprise totale pour Livni, qui était co-présidente avec Gabai.

Après la division surprenante, Livni a déclaré: « Je veux toujours faire une différence pour les positions en lesquelles je crois, et je suis malheureusement presque la seule à les dire à voix haute et à les combattre. Je vais répéter ce que j’avais dit la veille de la scission. Je m’attends à ce que tout le monde se lève sans bégayer. .  »

« Mes critères sont deux: je ferai tout ce qui est bon pour la révolution, j’empêcherai une perte de voix, et si les relations aident la révolution, je laisserai mon ego de côté comme je l’ai fait depuis longtemps. »