Le chef du parti de la « nouvelle droite », (qui ne soutient pas la droite) Naphtali Bennet, a déclaré qu’il ne soutiendrait pas la « loi française » si elle était rétroactive, c’est-à-dire qu’elle s’appliquerait à l’actuel Premier ministre.
Il s’agit de l’immunité juridique du Premier ministre contre laquelle il sera impossible d’ouvrir une enquête pénale, à l’exception des infractions sexuelles, de la violence, de la drogue ou de la sécurité.
La loi dite « française », est une loi adoptée en France en 1999 accordant au président de la République française une totale immunité, à l’exception des soupçons de trahison.
Grâce à cette loi, le président Jacques Chirac a échappé à la destitution du pouvoir et de la justice dans le cas d’emplois fictifs au bureau du maire de Paris, qu’il dirigeait avant d’être élu président.
Chirac, âgé de 70 ans, a comparu devant un tribunal en 2011 (quatre ans après avoir quitté l’Elysée) et a été condamné à une peine symbolique : une peine de probation de deux ans.
«Nous soutenons en général et sommes prêts à envisager l’adoption d’une loi dont l’effet ne sera pas rétroactif. Nous ne soutiendrons pas la loi, qui comprend la situation actuelle », a déclaré lors d’une interview accordée à la radio Kan Bet, Naftali Bennet.
Il a ajouté que malgré la décision du conseiller de Mandelblit de convoquer Netanyahu à une audience afin de présenter des actes d’accusation dans trois affaires, la Nouvelle droite recommandera au président de confier la formation d’un gouvernement à Benjamin Netanyahu. « Jusqu’à ce qu’il y ait une dernière accusation, il n’y a rien à dire », rétorqua Bennet.