Des chercheurs en informatique à Toronto, au Canada, ont révélé mardi qu’une société de logiciels israélienne appelée « Candiru » avait été utilisée pour identifier et localiser des opposants au régime en Arabie saoudite et dans d’autres gouvernements non démocratiques.
La société d’outils de piratage Candiru est basée à Tel-Aviv et a été trouvée sur plusieurs ordinateurs en Europe et au Moyen-Orient, a rapporté la société de cybersécurité ESET.
Les chercheurs, de la firme Eset, ont trouvé des preuves qui montrent la présence du logiciel.
Ils ont également trouvé des liens entre la firme israélienne, qui a été inscrite ce mois-ci sur la liste noire américaine avec NSO, et des piratages de sites Web au Moyen-Orient, et même d’un portail d’information basé en Grande-Bretagne.
Le logiciel s’adresse aux utilisateurs cibles pour leur faire du mal à travers les sites sur lesquels ils sont censés naviguer, se différenciant ainsi de la société israélienne « Pegasus » de NSO, qui a fait la une des journaux après avoir été retrouvée sur les téléphones de journalistes et d’opposants à ce régime dans divers des pays.
En revanche, Candiru endommage apparemment principalement les ordinateurs.