Le gouvernement a approuvé la décision de la ministre de l’Alyah et de l’Intégration Pnina Tamano-Shato d’assurer dans les semaines à venir le rapatriement d’Éthiopie de milliers de proches de citoyens israéliens qui attendaient cette heure dans les camps de transit en Éthiopie depuis des années.

Il s’agit de citoyens éthiopiens de la communauté Falashmura qui ne sont pas éligibles au rapatriement en vertu de la loi sur le retour. En 2015, le gouvernement Netanyahu a décidé de les amener en Israël, mais l’aliya n’a été effectuée que par petits groupes (moins de mille personnes par an), et la décision de 2015 n’a pas encore été mise en œuvre. Des milliers de membres de la communauté, en attente de rapatriement, vivent dans les camps de transit de la Sokhnut.

La ministre Pnina Tamano-Shato a convenu avec la ministre de l’Intérieur Ayelet Shaked de mettre en place une commission de filtrage qui vérifiera le droit à l’aliya de chaque demandeur, et ceux dont les relations étroites avec les citoyens israéliens seront confirmées s’envoleront pour Israël dans les semaines à venir. Shaked a déclaré qu’après cela, les camps de transit seront finalement fermés et que le rapatriement ne sera effectué que sous la loi du retour.

Le conseiller juridique du gouvernement a noté le doute juridique du rapatriement de ceux qui ne relèvent pas de la loi sur le retour des proches des Israéliens : en permettant uniquement aux immigrés éthiopiens de retrouver des parents non juifs, le gouvernement discrimine ainsi les rapatriés de tous les autres pays qui n’ont pas une telle opportunité.

Le ministère de la Santé, qui a inscrit l’Éthiopie dans la liste des pays « rouges », a accepté un rapatriement massif depuis ce pays, sous réserve de toutes les précautions de quarantaine.