Pour la première fois dans l’histoire d’Israël, il y aura une véritable alternative au tout-puissant Institut des normes, qui pendant des décennies a joué un rôle énorme dans l’augmentation du coût de la vie dans le pays.
La société allemande TUV Sud entrera bientôt sur le marché israélien et examine les marchandises dans des dizaines de pays pour vérifier leur conformité aux normes européennes et américaines. Elle est spécialisée dans les transports, les produits électriques et électroniques, les articles et emballages plastiques, l’énergie, l’eau, les équipements médicaux, les équipements sportifs, etc.
Le journal « Calcalist » rapporte que la société opérera en Israël par l’intermédiaire de la société locale LVTH, qui a remporté l’appel d’offres organisé par les Allemands. LVTH est une société d’ingénierie spécialisée dans un large éventail d’assurance qualité et sécurité, des événements et de la sécurité incendie à la qualité des bâtiments et aux permis.
Le ministère de l’Économie et de l’Industrie considère la rupture du monopole de l’Institut des normes comme un ajout important à la vaste réforme des importations qui a été récemment en cours en Israël.
Le PDG du ministère de l’Économie aurait rencontré les dirigeants de TUV Sud la semaine dernière et les aurait informés de l’état du marché israélien et des principaux obstacles auxquels sont confrontés les importateurs.
L’entreprise se prépare à entrer sur le marché israélien à un moment où, dans le cadre de la réforme, des centaines de marchandises seront importées en Israël non pas selon les normes israéliennes, mais selon les normes européennes.
Il y a une semaine, la ministre de l’Economie, Orna Barbivai, a signé une ordonnance pour élargir la liste des marchandises qui n’ont pas besoin d’autorisation de l’Institut des normes si leurs documents sont conformes à la norme européenne. Tout cela réduira considérablement les coûts des importateurs et affectera les prix de détail.
Mais un rappel important, il faut aussi savoir que la société allemande d’audit TÜV SÜD, a été accusée en 2019 d’avoir falsifié la certification d’un barrage minier au Brésil, et s’est retrouvée devant la justice. L’effondrement de ce barrage avait fait 270 morts en 2019. Les proches des victimes ont demandé des dommages et intérêts…
In einem Musterverfahren verklagen Hinterbliebene der Dammbruch-Katastrophe von #Brumadinho den TÜV Süd auf Entschädigung. Heute befasst sich das Landgericht München mit dem Unglück. @SimonPfanzelt pic.twitter.com/A0misL4D54
— ZDFheute (@ZDFheute) September 28, 2021
Imagens da barragem de Brumadinho. Crédito: CBMMG/Divulgação pic.twitter.com/eX0XlWvUlD
— Estado de Minas (@em_com) January 25, 2019