La tournée de presse prévoyait également une rencontre avec une autre ONG palestinienne, PalVision, pour une visite à l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem dans le cadre du projet financé par l’UE « Protéger le patrimoine culturel islamique et chrétien à Jérusalem ».
Pour ceux qui ne connaissent pas le PalVision, de nombreux membres du conseil d’administration, des responsables et du personnel du groupe de jeunes ont justifié et loué le terrorisme contre les Israéliens, y compris un coordinateur de projet qui a loué un « héros kamikaze » et un autre qui a célébré des attentats meurtriers à la voiture-bélier.
L’avant-dernier jour du junket, les journalistes ont été emmenés dans la ville cisjordanienne d’Hébron par l’organisation israélienne Breaking the Silence, suivi d’un briefing avec le représentant de l’UE Sven Kühn von Burgsdorff.
Comme HonestReporting l’a déjà longuement détaillé, les tournées Breaking the Silence dénaturent invariablement la situation sur le terrain à Hébron et dépeignent à tort la ville comme un « microcosme de l’occupation ». Le fait est qu’Hébron, avec sa petite population juive d’environ 800 personnes entourée d’environ 200 000 Palestiniens, est une situation unique. En effet, il n’y a pas d’autre ville sous contrôle israélien dans laquelle une population juive soit entièrement encerclée de près et gardée par des centaines de soldats.
Enfin, c’est un mystère que le diplomate européen Sven Kühn von Burgsdorff reste même à son poste compte tenu de son passé antisémite. S’exprimant lors d’une conférence cette année à Jérusalem, von Burgsdorff a affirmé que les gens ne devraient pas être « surpris » que des Palestiniens massacrent des Israéliens parce que cela devrait être « prévu ».
Il a également clairement indiqué que c’est l’existence même du seul État juif au monde qui est à l’origine de cette haine meurtrière : « Nous devons attirer l’attention du monde entier sur le sort que connaît le peuple palestinien 74 dernières années.
Interrogé sur le voyage de presse, un porte-parole du bureau du représentant de l’Union européenne dans le territoire palestinien occupé l’a défendu comme une chance pour les journalistes de voir « des projets financés par l’UE », ajoutant qu' »aucune information substantielle n’a été reçue d’Israël qui justifier la révision de la politique envers les six organisations de la société civile palestinienne sur la base de la décision israélienne de désigner ces ONG comme « organisations terroristes ».
Il serait intéressant de savoir si les contribuables européens s’accordent à dire qu’une tournée de propagande pro-palestinienne est une bonne utilisation de leur argent durement gagné.