Ariel Kandel, PDG de l’organisation « Kalita », l’organisation faîtière des immigrés français en Israël, s’en prend au comportement présumé de la municipalité d’Ashdod et affirme qu’elle n’a pas investi ces dernières années dans le processus d’intégration et d’acclimatation des nouveaux immigrés France – qui, selon lui, a conduit au départ massif de la ville, comme l’ont publié récemment les médias.
Kandel a dit ces choses lors de la foire, qui a eu lieu au centre communautaire « Edmond Safra » dans le 12e arrondissement d’Ashdod (4 Av Street), à laquelle ont participé des associations et des organisations qui ont fourni des conseils et une assistance gratuits aux immigrants en matière d’éducation, préparation à l’armée, service national, périscolaire, aide sociale… Un accent particulier sera mis sur le salon sur la question de l’emploi (offres d’emploi, aide sur place à la rédaction de CV, orientation, placement et formation professionnelle ), les services sociaux pour les immigrés (assistance sociale et économique, aide dans les démarches auprès de la bureaucratie israélienne, traduction de documents de base) et l’exercice des droits (assurance nationale, pensions, droits des immigrés, etc.) – un service particulièrement important qui permettait aux retraités de rester dans la ville en particulier, et en Israël en général.
Selon Kandel la municipalité ne met pas en place de programmes d’aide et n’investit pas de budgets pour améliorer la situation. « Cela se manifeste par les difficultés d’emploi et de subsistance des seuls immigrés et le faible investissement dans l’éducation, qui se manifeste par des élèves immigrés francophones qui arrivent dans des écoles qui ne sont pas préparées à les recevoir et dans des équipes éducatives qui ne savent pas toujours comment les aider – une situation qui se manifeste également dans le décrochage des étudiants immigrés des cadres éducatifs, et dans les difficultés particulièrement grandes qui existent pour les retraités qui ne reçoivent pas de services malgré le besoin criant, puisqu’ils reçoivent un très faible pension de la France et ne peuvent pas survivre avec celle-ci en raison de la vague du coût de la vie et de l’érosion du taux de change de l’euro par rapport au shekel. »
De son côté, la municipalité d’Ashdod, a présenté un tableau de situation qui contredit quelque peu les propos de Kandel et met en lumière une activité de grande envergure menée dans le cadre du processus d’absorption des nouveaux immigrants de France et autres en général.
La réponse complète de la Municipalité d’Ashdod :
« Ashdod, en tant que ville qui accueille des immigrants depuis toutes ses années, a contribué et continuera de contribuer à l’absorption de chaque immigrant de toutes les communautés, y compris une grande communauté d’immigrants de France qui vivent dans différents quartiers de la ville. Le service d’intégration est chargé d’absorber et d’accompagner les immigrants, par l’intermédiaire de travailleurs professionnels et francophones.
L’accueil des immigrés de France et leur prise en charge se fait en collaboration avec le Ministère de l’Intégration et se traduit par un panier de services qui comprend tous les paramètres d’une bonne intégration, notamment : apprentissage des langues, conseil et formation, conférences et ateliers, formations professionnelles, journées de formation et activités communautaires, salons de l’emploi, voyages et découverte du pays, aide à l’inscription aux cours et à la recherche d’emploi.
Le service d’accueil sert d’adresse au public immigré dans de nombreux domaines :
– Assiste et accompagne les immigrants tout au long du processus d’intégration.
– Sert d’oreille attentive et donne une attitude chaleureuse et cordiale à tous ceux qui postulent.
– Entretient des relations de travail et des collaborations avec les différents acteurs de l’économie, dont les organismes sociaux et les associations d’aide aux personnes âgées et aux familles tout au long de l’année et à l’approche des fêtes.
– Est en contact avec un expert des droits des immigrés à l’Assurance nationale, afin d’obtenir le meilleur pour les immigrés retraités.
– Accompagner régulièrement les immigrés afin de maximiser leurs droits dans des institutions telles que : National Insurance, Ministry of Interior, Ministry of Transportation, Property Tax, Milgam, Ministry of Housing, etc.
– Maintient des relations personnelles avec les immigrants par le biais de conversations en face à face et de rencontres personnelles, d’appels téléphoniques, de groupes WhatsApp et de mises à jour régulières dans les médias numériques.
Les données d’activité concentrées dans le département font état de milliers de demandes et de services accordés aux immigrants, dont : 8 978 demandes traitées quotidiennement dans les domaines de la formation, du conseil, de l’accompagnement en institution, du remplissage de formulaires, de la traduction… et plus encore. 3 507 demandes d’activités telles que la participation à des conférences, des ateliers de formation d’immigrants, des voyages pour connaître le pays… 813 demandes dans le domaine de l’éducation et 790 demandes dans le domaine de l’emploi.
Un effort particulier et concentré est fait dans le domaine de l’éducation, à commencer par la réglementation des processus d’inscription et de placement dans les écoles conformément aux souhaits des parents, l’attribution d’heures de renforcement et l’épuisement complet des droits au contact continu avec la gestion des établissements et le souci des besoins de l’étudiant. Le fait que les familles immigrées nous considèrent comme une adresse pour tous leurs besoins montre la confiance dans le service d’intégration et ses faits.
Il faut souligner que le département d’absorption n’est pas responsable de la situation économique de l’économie, de l’augmentation dramatique des coûts du logement, du coût de la vie et des différences dans les taux de change (euro contre shekel), et bien qu’il ne soit pas une adresse pour les questions dans le domaine susmentionné, les employés du département aident autant que possible à l’exercice des droits dans les domaines du logement, une aide accrue au salaire. Cette situation n’est pas unique à Ashdod, mais c’est vrai pour toutes les villes d’Israël.
En conclusion, le service de l’intégration et ses employés mettent tout en œuvre pour aider les personnes immigrantes, par devoir et par désir de leur faciliter la tâche dans le processus d’intégration. Grâce à cela, Ashdod a été bénie par de nombreux immigrants qui habitent toutes les parties de la ville, sont intégrés dans sa vie, contribuent leur part et profitent des avantages que la ville peut leur donner. »
