Le Dr Cezar J. Mizrahi rĂ©volutionne la chirurgie de la colonne vertĂ©brale en IsraĂ«l. Le chirurgien de 36 ans, nĂ© au BrĂ©sil et vivant actuellement dans lâĂtat hĂ©breu, a effectuĂ© en 2011 un stage dans lâunitĂ© de soins intensifs de lâhĂŽpital Ipanema au BrĂ©sil, mais sâest vite rendu compte quâil sâintĂ©ressait davantage Ă la neurochirurgie.
« Je voulais changer de spĂ©cialitĂ© et jâai toujours voulu aller en IsraĂ«l, câĂ©tait mon opportunitĂ© en or », se souvient-il. « Jâai postulĂ© Ă quelques programmes de rĂ©sidence et dĂšs que jâai Ă©tĂ© acceptĂ© au centre mĂ©dical de lâuniversitĂ© hĂ©braĂŻque Hadassah, jâai dit au revoir Ă mes parents et Ă mon frĂšre et jâai dit : âPeut-ĂȘtre que je serai de retour dans deux mois.â Ils mâattendent toujours. »
Jâavais peu dâattentes parce que beaucoup de gens prĂ©disaient quâil serait trop difficile de sâadapter Ă une nouvelle culture et Ă une nouvelle langue. Mizrahi leur a montrĂ© quâils avaient tort.
« Je donne du crĂ©dit Ă ma femme », dit-il. « Ătre seul dans un pays diffĂ©rent est trĂšs compliquĂ© et faire une rĂ©sidence en neurochirurgie est incroyablement compliquĂ©. Chaque fois que je disais que jâabandonnerais, elle disait : âNon, tu ne le feras pasâ.
Il a rencontrĂ© Shira, alors Ă©tudiante en ressources humaines et travaillant maintenant Ă la FacultĂ© des sciences humaines du campus Mount Scopus de lâUniversitĂ© hĂ©braĂŻque de JĂ©rusalem, un soir Ă 3 heures du matin au service des urgences.
« JâĂ©tais au milieu de cas difficiles. Nous nous sommes arrĂȘtĂ©s pour prendre un cafĂ© et discuter. Nous sommes maintenant mariĂ©s et avons deux enfants de sept et quatre ans.
Shira a mis sa propre carriĂšre en attente lorsque son mari a eu lâopportunitĂ© en 2019 dâapprendre Ă effectuer des chirurgies de la colonne vertĂ©brale complexes et peu invasives au Royal Melbourne Hospital en Australie.
La famille est restĂ©e lĂ pendant trois ans pendant que Mizrahi a perfectionnĂ© ses nouvelles compĂ©tences Ă lâhĂŽpital Austin de Melbourne, effectuant des procĂ©dures par diffĂ©rentes approches de la colonne vertĂ©brale en utilisant une petite incision pour de meilleurs rĂ©sultats et des temps de rĂ©cupĂ©ration plus rapides.
AprÚs le retour de la famille à Jérusalem en août 2022, Mizrahi a commencé à travailler au centre médical Shaare Zedek.
« Jâavais contactĂ© le Dr Nevo Margalit, chef de la neurochirurgie, et le Dr Yair Barzilai, chef de lâunitĂ© de la colonne vertĂ©brale, et leur ai dit que mon intention Ă©tait dâappliquer les nouvelles approches et techniques que jâai apprises au cours des trois derniĂšres annĂ©es. Ils Ă©taient trĂšs heureux de mâavoir », se souvient-il.
Le travail est passionnant. En décembre, il a réalisé la premiÚre fusion de la colonne lombaire antérieure assistée par robot en Israël.
Mizrahi trouve également le temps de travailler comme éditeur pour le Journal of Neurology and Critical Care et de réviser des articles pour le Journal of Clinical Neuroscience, le plus grand journal médical du genre dans la région Asie-Australie.
Il parle couramment le portugais, lâhĂ©breu, lâanglais et lâespagnol, bien quâil se souvienne quâĂ son arrivĂ©e en IsraĂ«l, il a dĂ©couvert que son hĂ©breu nâĂ©tait pas aussi bon quâil le pensait. Mais travailler Ă Hadassah et Ă©pouser une IsraĂ©lienne de souche a rapidement fait de lâhĂ©breu sa premiĂšre langue.
« Je parle hĂ©breu avec mes enfants. MĂȘme en Australie, nous essayons de garder lâhĂ©breu comme langue principale. Jâai essayĂ© de leur apprendre le portugais ici, mais en Australie, jâai arrĂȘtĂ© dâessayer parce que je pensais que ça les rendrait fous », a-t-il dĂ©clarĂ©, selon JPost.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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