Mardi, la commission des affaires intérieures de la Knesset a approuvé pour son vote final un projet de loi donnant au ministre de l’Intérieur le pouvoir de refuser un passeport à un nouvel immigrant jusqu’à ce qu’il puisse prouver que son centre de vie est en Israël.

Cette situation a existé jusqu’en 2017, lorsque la Knesset a adopté un amendement du parti NDI, permettant la délivrance d’un passeport étranger dès l’arrivée. Cet amendement a profité aux gens de l’est qui trois mois plus tard repartaient en Russie ou Ukraine car leur seule volonté etaient d’obtenir la nationalité israélienne et de profiter du Sal Klita bien plus important que celui des francais.

Le nouvel amendement stipule que l’accord de 2017 a entraîné une forte augmentation du nombre de nouveaux immigrants qui ont obtenu des passeports israéliens sans s’installer en Israël. Jusqu’en 2017, le ministère de l’Intérieur s’appuyait sur une directive de 1964 pour utiliser un an comme test pour obtenir un darkon et délivrer un document de voyage temporaire jusqu’à l’expiration de l’année.

Après une année cumulée de séjour en Israël, un rapatrié doit prouver que le pays est le centre de sa vie pour pouvoir prétendre à un darkon. Les enfants nés à l’étranger de parents israéliens se voient accorder la citoyenneté par droit de naissance et restent automatiquement éligibles pour un passeport.

La nouvelle règle ancienne pourrait entrer en vigueur dès le 10 juillet. On s’attend à ce que cela réduise le fardeau du ministère de l’Intérieur, qui n’a pas été en mesure de délivrer des darkons aux nouveaux ou aux anciens citoyens depuis un an maintenant.