Lorsque vous avez un désir sincère de faire de bonnes actions, Dieu vous donne le mérite de les avoir accomplies, même si des circonstances indépendantes de votre volonté vous empêchent de les faire réellement.
Cet article se concentre sur le premier épisode et les versets : « J’ai supplié Dieu à ce moment-là, en disant : » Dieu, tu as commencé à montrer à ton serviteur ta grandeur et ta main forte, car qui est comme toi au ciel ou sur la terre qui peut faire comme tes oeuvres et ta force? S’il te plaît, laisse-moi traverser et voir le bon pays qui est de l’autre côté du Jourdain, cette belle montagne et le Liban. … »
Et Dieu m’a dit : ‘C’est assez. Ne Me parlez plus de cette affaire. Monte au sommet de la colline et lève les yeux vers l’ouest et vers le nord et vers le sud et vers l’est et regarde le pays de tes yeux, car tu ne traverseras pas le Jourdain. Ordonne à Josué, fortifie-le et encourage-le, car il conduira le peuple et lui fera hériter le pays que tu verras. » (Dt 3, 23-28)
Moïse supplie Dieu de lui permettre d’entrer dans la Terre promise.
Le résultat ? Non seulement sa demande est refusée, mais il est également chargé de cesser de faire la demande.
Pour aggraver les choses, Dieu lui dit alors d’aller au sommet de la montagne et de regarder le pays, même s’il ne sera pas autorisé à y entrer. Existe-t-il un plus grand tourment que celui-ci ?
Et puis Dieu dit à Moïse que ce n’est pas lui, mais Josué, qui conduira le peuple en Terre d’Israël et ordonne à Moïse d’encourager et de préparer Josué pour le travail ! Pourquoi Dieu semble-t-il méchant ?
Une explication se concentre sur la motivation sous-jacente au désir profond de Moïse d’entrer en Terre d’Israël.
Moïse ne voulait pas entrer en Israël pour profiter de ses plages et de ses boutiques de falafels.
Moïse voulait entrer dans le pays afin de pouvoir accomplir les nombreuses mitsvot (commandements de la Torah) qui ne peuvent être accomplies qu’en Terre d’Israël. Bien qu’observer le Shabbat et la fête et manger de la nourriture casher, entre autres, soient toutes des mitsvot qui peuvent (et doivent !) être accomplies n’importe où dans le monde, toutes les mitsvot liées à la terre et à l’agriculture ne peuvent être accomplies qu’en Terre d’Israël.
Il existe un principe selon lequel celui qui fait un effort pour accomplir une mitsva est crédité d’avoir accompli la mitsva même s’il ne l’a pas fait. En tant que tel, Dieu a suscité chez Moïse un désir extrême d’entrer dans le pays afin qu’il puisse lui attribuer le mérite d’avoir accompli les mitsvot dans le pays par son désir de le faire.
C’est un message clair et important pour nous. Nous devons toujours avoir un désir sincère d’accomplir les mitsvot et les bonnes actions. De cette manière, nous serons crédités de les avoir exécutés même si des circonstances indépendantes de notre volonté nous en empêchent.