Des sources égyptiennes ont déclaré au journal qatari « Al-Arabi Al-Jadeed » que « des responsables du Caire, en coordination avec Doha, ont informé les responsables du gouvernement américain qu’il serait difficile de parvenir à un accord entre Israël et le Hamas tant qu’il n’y aurait pas de cessez-le-feu immédiat ».
Reuters
Selon le rapport, les autres organisations terroristes de la bande de Gaza se sont alignées sur cette condition posée par le Hamas, à savoir ne participer à aucune action tant que les attaques se poursuivent.
Pour rappel, le chef du Mossad, David Barnea, a rencontré hier (lundi) le Premier ministre du Qatar, le Cheikh’ Muhammad bin Abdelrahman dans l’une des capitales d’Europe.
Selon des sources égyptiennes fournies au site d’information « Axios », les deux hommes ont discuté de la libération des prisonniers palestiniens en échange de la libération des otages israéliens dans la bande de Gaza ainsi que de la possibilité d’une nouvelle trêve dans les combats dans la bande.
Un responsable politique a déclaré à « Israel Hayom » que « nous et tous les médiateurs souhaitons renouer le dialogue et discuter d’un nouveau schéma qui sera mis sur la table, mais en ce moment le Hamas exige la cessation des hostilités et le retrait de Tsahal » et cela n’arrivera pas.
Selon la source, l’intérêt israélien est de faire revenir les femmes et les enfants, mais le Hamas insiste toujours sur divers points qui rendent les négociations difficiles. « Israël Hayom » a appris que la possibilité d’un cessez-le-feu avait été évoquée dans le cadre des différentes discussions tenues ces jours-ci. Mais Israël a violé sa position sans équivoque : Tsahal ne se retirera pas et la guerre ne s’arrêtera pas.
Hier, des médias étrangers ont publié un article selon lequel Barna aurait reçu le « feu vert » du gouvernement de Jérusalem pour avancer dans les négociations sur un autre accord d’otages avec les chefs de gouvernement du Qatar.
